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Revival Rock

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And Breath Me (PV Gabriel)

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Gabriel Weaver
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Gabriel Weaver
Mer 20 Mai - 16:53
And Breath Me...


Il le regardait en silence, l’écoutait sans broncher, secrètement satisfait de son audace dans les choix des mots qu’il lui offrait. Heureux qu’il ne se soit pas heurté à un mur. Oui, il l’observait, grandement attentif, le détaillant comme pour graver ses traits à jamais dans ses rétines. Ces gouffres d’un bleu étincelant, dans lesquels il se noyait dans un souffle. Sa silhouette silencieuse dans cet éclairage artificiel qui annonçait bien des choses. Comme toujours ... Lui, immobile dans le coin de son regard, comme un souffle invisible que l'on sent sur sa nuque, étrange mais un brin rassurant, réchauffant le froid qui s'installait dans une âme fatiguée. Il avait toujours été là, depuis le début, dès le premier regard acéré de sa part. Austin l’attire d’une manière bien unique. A tel point que Gabriel se plait à oublier toutes les barrières déjà bien établies et existantes entre eux. « Tu…tu trembles ! » Un murmure dans le silence. Une constatation ou une remarque, il n'était plus certain de la manière dont sa voix défaillante avait raisonné. Il n'était plus certain de rien du tout d'ailleurs. Juste de son propre corps qui se rebellait contre lui, qui avançait vers Austin. Et du fait qu'en cet instant, il aurait tout donné pour se retrouver emprisonné dans son étreinte et oublier. Tout oublier. Effacer la crainte et la panique qu'il percevait encore dans l'attitude et le regard de son vis-à-vis. Anéantir cette distance entre eux, les tensions, les non-dits qui rendaient l'air irrespirable. Prendre sa douleur et n'en faire plus qu'un vague souvenir.

Il gagna le côté d'Austin en quelques pas. Son regard heurta celui de l'autre homme, sans douceur, trop à vif, trop douloureux, trop torturé pour encore chercher à y aller doucement, s'embarrasser des inquiétudes habituelles. « Tu es complètement trempé, tu devrais retirer ta veste » et me laisser te réchauffer. Et il ne songea pas un seul instant au danger. À toutes les raisons qui rendaient ce geste impossible, inconcevable, impensable. À tout ce qu'il se répétait à lui-même, en boucle, depuis qu'il avait croisé le regard perdu et baigné de souffrance d’Austin. Il lui retira lui-même cette veste, la balançant sur le canapé non loin. Pour une fois, juste une seule fois, il laissa son cœur s'exprimer. Crier sa rage et son désespoir face à cette situation inextricable et sans issues heureuses. Consentit enfin à se laisser aller à ce contact si humain, dont ils avaient tant besoin tous les deux. Il lâcha prise. Et il l'enlaça. Parce que c'était la seule chose qui lui paraissait assez juste à faire, pour eux.

Son souffle frôlait la gorge d’Austin, se redressant doucement mais préservant la proximité. Il le détailla une demi-seconde, s’habituant aux traits de son visage, à la courbe de son menton, à ses yeux magnifiques. Adressant un sourire sur le bord des lèvres. Deux secondes s’écoulèrent, toujours sa respiration guidant le rythme de la pièce. Il sourit de plus belle, le bruit du cœur d’Austin parvenant au plus profond de son être, en un résonnement enchanteur. Ses iris incandescentes glissèrent vers des Tourmalines trop connues. « Ça va aller ». Ses mots vibrèrent dans l’air. C’était dit. L’accomplissement de leur histoire. Cette promesse, elle s’inscrivait dans sa chair, dans ses muscles, ses organes, ses os, son sang, sa moelle. Elle signait l’apogée de leur parcourt, tournant de leur épopée. Et Gabriel se pencha. Et il l’embrassa. C’était une épreinte nacrée. Se tatouant à la commissure de ses lèvres, inscription indélébile à la frontière de son être. En une cicatrice révélatrice. En une marque possessive. Brulure ardente. Fer rouge plaqué sur sa peau, crépitement d’une âme qui s’enflamme. C’était un feu de joie, un feu rituel, un feu de pyromane, un feu de colère, un feu de foudre, un feu de minuit. C’était un feu d’artifice, un feu follet, un feu sacré, un feu de fin. Et cramait tout en une empreinte cendrée, jeu de piste sur ses sensations édulcorée. Un frémissement irrita ses nerfs, friction électrique au plus profond de sa chair. Frisson. Griffant toute la profondeur de ses cellules, tremblement impulsif. Le temps où tout s’égrenait en un limpide vecteur. Tout droit vers un futur massacrant. Sceau oblique barrant son visage. Promesse en retour. Je te tiens. Ce fut une euphorie brumeuse qui s’empara de ses sens, réaction sulfureuse à la limite de son épiderme.

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Austin McAdams
Jeu 21 Mai - 18:03

Une seule seconde. Une seule seconde qui lui parut en être des centaines. Pendant laquelle il se demanda pourquoi, quelle étrange folie l’avait mené à avouer ces choses, à commettre l’impensable. L’irréparable. L’inconcevable. A céder ainsi à ses désirs les plus enfouis, ceux qu’il cachait avec tant de soins sous la surface. A se laisser aller à écouter son cœur alors qu’il pendait dangereusement au-dessus du vide, prêt à se briser à nouveau sous le poids des souvenirs et de la crise d’angoisse qui se distillait dans ses veines. A quel moment il avait craqué sous la pression de ce regard ? Ce regard qui l’avait dévisagé avec tant d’intensité quand il avait anéanti la distance entre eux ? Jusqu’à la rendre insuffisante. Inexistante. Jusqu’à ce que leurs deux corps se rencontrent enfin, véritablement. Pour la toute première fois. Austin n’a rien pu faire contre ses tremblements. Il n’a rien pu faire lorsque Gabriel lui ôta sa veste. Et lorsqu’il posa ses mains sur lui, lorsqu’il l’enlaça, il n’avait, là aussi, rien pu faire. Avec un naturel étonnant, Austin lui rendit étreinte, balayant d’un geste toutes ses incertitudes, tous ses doutes, tuant ses pensées raisonnées pour que seuls les battements de son cœur fou résonnent, dopés par ce contact trop longtemps désiré. Trop longtemps espéré. Il ne sentait même plus ses mains trembler sous l’assaut de l’angoisse terrifiante, comme si c’était là son rempart face à la crise, la rupture. Sa bouée de sauvetage. Et ce cou offert, dont ses lèvres de trouvaient si proches, si proches, alors qu’il sentait le souffle brûlant du brun contre sa gorge, encourageant, invitant…  

Il fut arraché à cette vision tentatrice par Gabriel lui-même, qu’il sentit se redresser légèrement contre lui. Son cœur cogna un peu plus fort. Allait-il briser l’étreinte ? Eclat de peur au milieu de cette divine sensation de plénitude, qui crispèrent sa main dans le dos de l’autre homme. Mais ils s’éloignèrent à peine. Leurs regards s’accrochèrent juste, encore, se retrouvant dans le même fracas.  Il sentit les yeux du brun le détailler et il ne tenta même pas de reconstruire le masque qu’il savait bien endommagé. Cela lui semblait inutile à présent. Le dernier acte désespéré d’un esprit désespéré. Gabriel verrait sur son visage les vérités à demi-dévoilée. Pour une fois. Puis ce sourire. D’abord timide, faisant vaciller son cœur éprouvé, puis éclatant. Si vrai. Si sincère. Reflet d’une âme magnifique et fragile qu’il désirait plus que tout apprendre et connaître, apprivoiser sous ses doigts marqués par la mort et ses regards contradictoires qui lui hurlaient « Je te veux. » quand ses lèvres lui murmuraient tout autre chose. Et une seule certitude, au milieu du chaos, de la tempête d’émotions, de l’état émotionnellement anarchique dans lequel il se trouvait : il serait capable de tout pour être à nouveau la raison d’un tel sourire sur ces lèvres tentatrices. Ce sourire qui lui offrait tant, qu’il mourait d’envie de sentir contre sa bouche. Ce sourire dont il ne voulait jamais voir l’autre homme se départir. Jamais.

Puis la voix de Gabriel étreignant le silence, paroles auxquelles il ne put s’empêcher d’hocher légèrement la tête. Sa propre voix mourut contre ses lèvres closes, qui s’animèrent d’un sourire léger, un peu hésitant, mais cette fois-ci bien vrai. Coloré d’un semblant d’embarras impromptu, de promesses qui n’attendaient que d’être prononcées, reflet de son trouble intérieur, du maelstrom de sentiments qui ébranlaient son être tout entier. Puis il y eut comme un instant de flottement. Austin observa l’autre homme se rapprocher un peu plus, franchissant des barrières invisibles tenant encore faiblement en place, les anéantissant sans qu’elles ne l’atteignent.  Comme si elles n’étaient rien. Arrête. Ne franchis pas cette limite. Les lèvres de Gabriel se posèrent sur les siennes. Une explosion. Détonante, dans son cœur, son corps tout entier. Violente, dévastatrice. Un raz-de-marrée qui le submergea entièrement. Un écho puissant aux plaintes désespérées de son cœur se débattant dans sa poitrine. Qui réduisit tout au silence sur son passage, nourrissant le chaos de ses sentiments. Tuant littéralement l’angoisse encore sous-jacente pour laisser place à la lascive appréhension, le désir rampant dans ses veines, éveillant des sens et des instincts trop longtemps gardés celés. Aucun fantasme fou n’aurait pu égaler la réalité, ni même y ressembler d’une quelconque manière. Et lorsque cette dernière l’atteignit enfin, le percuta furieusement, lorsqu’il réalisa, c’était comme si un dernier barrage se brisait soudainement en lui.

Il réagit enfin et répondit au baiser, dans un geste éperdu, désespéré.  Au contact de cette bouche contre la sienne, il oublia tout. C’était un brasier incandescent, qui le consuma avec délice. Un plaisir intense qui embrasa ses sens. Le désir rampant avec une lenteur tortueuse le long de ses veines. Sa main droite se crispa sur la nuque de l’autre homme pour le pousser un peu contre ses lèvres, son bras gauche raffermissant indéniablement son étreinte sur les épaules de son vis-à-vis pour réduire encore plus la distance restante entre leurs deux corps.  Puis le souffle vint à manquer, le besoin d’oxygène brûlant sa gorge. Le souffle du brun s’écrasa sur sa peau, irrégulier, et Austin se douta que le sien ne devait pas se porter mieux. C’était maintenant ou jamais. Mettre fin à tout. Ou accepter l’étreinte cette main pour faire un bout du chemin. « Ne dis rien. » souffla-t-il à Gabriel. Il n’avait pas envie de réfléchir, de tout détruire à nouveau. Supplique trop doucement murmurée, désespérée. Avant qu’il ne franchisse à son tour le pas et vienne trouver les lèvres de son vis-à-vis, les goûter à nouveau, se laisser emporter par l’ardeur des sentiments qui animaient ses gestes et bouleversaient son cœur. Doucereuse et apaisante sensation de sécurité que lui procuraient ces bras noués autour de lui, le contact de ce corps si longtemps désiré… Sa main qui s’égarait sur la nuque offerte, tutoyant la base de la chevelure avec lascivité. Et encore un autre. Pour finalement pousser gentiment l’autre homme contre le mur, amortissant le contact entre son dos avec sa main. « Surtout, ne dis rien… » Mais il ne songea pas une seule seconde à reculer. Ce serait signer la mort de ce qui se passait entre eux en cet instant et Austin ne pouvait s’y résoudre. Les « bonnes » raisons étaient loin de lui, enfermées quelque part avec son bon sens et sa prudence. « Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, mais je n’ai aucune envie d’arrêter »

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Gabriel Weaver
Sam 23 Mai - 19:30

Ses lèvres irrationnelles s'emparèrent des siennes. Et il avait suffi d’un instant pour qu’il sente que celles d’Austin l'accueillit avec une force presque féroce. Presque douloureuse. Comme si lui aussi avait senti cette attraction à laquelle ils étaient à présent incapable de résister. Son contact le brûla, et laissa une traînée incandescente lorsque ses doigts épousèrent sa peau. Une vague de désespoir le fit s'agripper à lui. Gabriel ne voulait pas. Que ce moment à peine ébauché s'achève déjà. Il voulait que tout dure. Qu'il ne soit qu'à lui. Que rien n'existe plus, que ces bandes de peau pâle et brûlante entre eux. Qui les liait aussi sûrement que s’ils n’étaient qu'un. Il adorait son odeur, il avait la bouche si douce et sa langue était si bouillante. Gabriel frémit. Il était possédé par ses mains impétueuses, un peu sèches, si viriles. Il le caressa également avec passion. Il commença par sa nuque et se dirigea peu à peu vers son dos, devinant des formes si masculines, mais avec de la retenue dans le mouvement ; il voulait savourer cet instant. Il l’aurait dévoré tout entier. Ce loup mystérieux était si sensuel et son parfum si enivrant… J’aime. Ressentir le tremblement de ton corps sous mes doigts. Ton pouls incontrôlable, battant entre mes mains. Ton souffle qui se heurte contre mes yeux. L’appel de ton corps contre le mien, y répondre en une caresse. Ta peau chaude qui inonde la mienne. Ta sueur qui rencontre la mienne. Musique de tes murmures sous ma bouche. Le charme de ton cœur sur le mien. J’aime.

Austin, se surprenait-il presque à soupirer lorsque leurs souffles vinrent à manquer et que leur baiser se permis une entracte. Mais le silence fut réclamé, et le silence fut obtenu. Telle une douce caresse à la frontière de ses lèvres, un morceau de soleil baignant tout son être de lumière, aveuglante et rassurante. L’appel de la chair, résonnait au fond de son corps en une intuition rassurante. Leurs lèvres se retrouvèrent à nouveau. Une Attraction. Trop forte. Trop puissante. Cette image d’un Austin qu’il n’espérait voir que pour lui. Ce n’était pas un pacte qu’il avait signé avec lui. Ce n’était pas des promesses d’un avenir meilleur, de fleurs et de petits Vithons galopant dans tous les sens. Ce n’était même pas l’assurance de pouvoir le revoir le lendemain, avec cette même mimique qu’il plaquerait sur son visage, en tentant de lui voler un baiser d’une quelconque manière. Il ne savait encore ce que c’était, il n’arrivait plus à réfléchir. Il se laissait totalement guidé par ses mouvements en se délectant du goût de ses lèvres, de la chaleur de son corps contre le sien. À son corps qui subit une bouffée de chaleur, à son corps qui en demande encore plus, qui, de par l’emprise qu’il a sur ses sens, ne veut que ça arrête malgré la part de folie que porte cette situation. Et si ce n’était pas de la folie ? Devrait-il se sentir coupable parce qu’il se sent enfin vivre à travers un simple contact ? Non. Prunelles fermées, chaleur partagée, caresses assurées, tension relâchée... Le tout est tellement naturel... Tellement naturel mais nouveau à la fois. Et même si l’idée d’une telle conclusion lui semblait impossible, il ressent exactement les effets que porte l’emprise d’un premier baiser... Il sent son corps, non seulement pris d’une chaleur incontrôlable, se remollir... Il sent sa tête entièrement légère. Enivré. Il sent son cœur cogner avec véhémence contre sa poitrine comme s’il allait en sortir. Et même si l’oxygène pénètre à peine ses poumons, Gabriel a l’impression de respirer pour la première fois. Et ce vertige. Le même vertige que lorsqu’on a l’impression de se faire pousser en bas d’une falaise mais que cette même force qui nous pousse, nous retient en même temps... Vivre. Il a l’impression de revivre... Le temps d’un baiser.

Et doucement, la cadence s’adoucit, Gabriel se laissant guider vers le mur. Ne prononçant le moindre mot, rouvrant ses yeux pour rencontrer les siens. Sentir sa main contre son dos et frissonner, vibrer… Il se plaisait à se dire qu’Austin le regardait avec tendresse ; ses yeux étaient magnifiques, d’un bleu azur tellement captivant. Et cette autre main, posée sur sa nuque, préservant la chaleur de l’instant. Gabriel avait laissé glisser ses deux mains sur la taille d’Austin, et doucement, ils les remontèrent sur ses épaules jusqu’à ce qu’elles se joignent autour de sa nuque. L’une d’elle alla caresser le visage d’Austin, puis capturer son menton, se penchant vers lui pour demander en un sourire… « Est-ce que je peux parler, maintenant ? » Remémorant le fait qu’Austin n’avait cessé de lui demander de ne rien dire. Et il avait tant aimé cela qu’il vola un baiser fugace suite à sa réponse, avant de ne se jeter dans ses yeux... A corps perdu, car c’était de lui qu’il était irrémédiablement mordu. A un souffle de lui, il lui murmure en se redressant un peu, sa main abondant le menton pour son torse. « Nous ne nous arrêtons pas, Austin. Continue... » . De son regard, il caresse les courbes de son visage, il se noie dans son regard, il esquisse ses lèvres qu’il a tant envie de goûter une fois de plus. Lèvres qu’il effleure du bout des doigts, lèvres qu’il vient chercher délicatement des siennes, les ravissant d’un baiser tant languit. Caresses incertaines remplacées par une aise qu’il ne croyait jamais adressée à lui. Promesses inédites partagées lors de cet instant auquel il aimerait s’accrocher éternellement.

Topic Terminé And Breath Me (PV Gabriel) - Page 2 3432305239

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