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Revival Rock

Thème X : All you need is (love) Music ! - Forum Privé-
 
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Children of The Revolution [Intrigue 3]

Revival Rock :: ♪ LONDON CALLING ♪ :: Boroughs & Districts :: Greenwhich
Owen Campbell
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Owen Campbell
Dim 6 Déc - 21:59
Cayden & Owen

Comme il est coutume pour lui, et ce, depuis quelques années déjà. Owen passe la soirée du 24 décembre, au sein d'un orphelinat. Jeux, musique, et amusement en tout genre sont au programme. Cependant, cette année, Cayden Forbes change ses habitudes, et choisit d'accompagner l'artiste et se sent touché bien plus qu'il ne l'aurait cru, par le déroulement de la soirée. Une ambiance qui laisse place à une sincérité toute particulière que la réserve de chacun, n'avait pas pu permettre, malgré les années d'amitié.----------------------------------



“Children will not remember you for the material things you provided but for the feeling that you cherished them.”

Ce froid, ce temps, cet hiver, ce climat. C’est bien ce qui le plonge le plus dans son enfance. Du peu de souvenirs dits « heureux » qu’il garde de cette période, il lui semble que tout s’était fait par hiver. Sa mémoire, quelque peu fragilisé par sa maladie passée, le pousse à voir cela ainsi. Les vagues de froid hivernales semblent le réjouir. La perspective, sans doute, de chaleureuses fêtes de familles qu’il n’a jamais connu, de grands bols de chocolat moelleux qu’il se prépare tout seul, ou encore de feux de cheminées qu’il observe en solitaire... Une fois dehors, bien emmitouflé, il anticipe peut-être les première neiges, prompt à laisser son âme d'enfant faire de longues glissades...Laissez-moi vous dire la vérité : Owen n’a jamais eu de souvenirs d’hivers heureux, c’est son imagination qui a crée cette image. Une illusion, afin d’avoir de quoi avancer sans retourner dans un passé plus que douloureux. Sa tête lui joue de bien mauvais tours qui sont pourtant créateurs de mensonges apaisants. Le froid et la saison hivernale réveillent d’un coup et sans prévenir un goût prononcé pour l'enfance, et les sensations régressives qui lui sont associées. Sans doute évoquent-ils la chaleur des réunions en famille perçues très positives, des jeux sur les fenêtres embuées par le givre.. Frimas, et bise glacée riment immanquablement avec réconfort et chaleur : il se sent profondément en sécurité dans cette illusion. Il peut se laisser bercer par cette atmosphère "enchantée" et déployer ses talents à "réchauffer" sa maison vide. La vie est une fête voulait-il se dire, une fête qui ne vaut que si elle est partagée. Un credo qui vaut encore plus en hiver, ou chacun pourrait être tenté par un repli sur soi. Un partage qu’il aime concrétiser ici-même, auprès d’enfants, à chaque hiver depuis qu’il habite Londres, Owen est parmi ce bâtiment. Voulant rendre son illusion réelle, voulant qu’elle vive dans leurs regards, car ayant été à jamais absente du sien.

L'enfant est un adulte en devenir...ou l'adulte est un enfant qui a grandi. L’un est l’autre. Les deux formules se veulent véridiques. Deux formules qui prennent vie chez Owen lorsqu’il se retrouve entouré d’enfants. Tantôt adulte responsable et pédagogue, tantôt garnement qui renait. Ce qui est incroyable, c’est son regard qui change, émerveillé par la présence de ces êtres pour lesquels il a tant d’affection. Aussi, cela est l’occasion pour remettre au gout du jour un souvenir d'enfance, devenant un dialogue entre l'enfant et l'adulte, une conversation entre celui qu’il fut et celui qu’il est advenu, un reproche peut-être d'avoir déçu l'enfant qui voulait grandir. L’enfant, toujours vivant avec tant de blessures. Il faut permettre à tous de retrouver ses yeux d’enfant pour voir à nouveau ce que le monde adulte a obscurci. Et que fait-on aux enfants ? On leur raconte des contes, des fables, ou encore des Histoires tout en musique. On leur offre des choses qu’il n’avait jamais eues. Des choses, qu’il veut faire connaitre à ces enfants, jugeant qu’ils méritaient eux aussi de savoir ce que c’est.

Owen se sait incapable de pouvoir combler tous ces enfants de ce qu’il faut, mais il tente du mieux qu’il puisse de leur donner un semblant à chacune de ces visites. Ces orphelins, cette association pour laquelle il œuvre, il se donne pour devoir de leur éviter en premier temps, une enfance inexistante telle celle qu’il avait connu. Toutefois, il prend précaution de ne pas promettre mondes et merveilles, avec tristesse, il se devait de préserver une pointe de réalisme même avec eux. L’enfant est une promesse d’avenir et c’est pour cela qu’il est sacré à ses yeux. Il est au commencement d’une vie et rien n’a plus de valeur que cette vie en l’état, mais aussi ce qu’elle sera ensuite. Et parce que la concernant, rien n’est fait, ni écrit, l’enfance peut recevoir toutes les promesses. C’est sa richesse, mais aussi son dépouillement. En promettant, on enlève, on trie, on s’engage vers quelque chose pour abandonner toutes les autres. On ne peut se promettre toutes les directions et la promesse ne nous appartient pas totalement. Elle est parfois même bien plus un acquiescement lorsque l’on se promet d’être ce qu’un autre que soi veut que l’on soit. Pas de promesses donc, uniquement de l’émerveillement pour eux et pour soi.

Et cet émerveillement, il n’était pas seul à espérer l’offrir en cette soirée magique. Non, à ses côtés, un jeune homme s’était invité à la party. Cayden avait surpris Owen, en lui demandant la veille, s’il était possible pour lui de passer cette soirée du vingt-quatre, avec ce programme qu’il n’avait encore jamais expérimenté. Ainsi, deux guitares jouèrent ce soir, deux voix s’amusèrent, et un regard nouveau qu’Owen avait découvert chez le jeune homme. De quoi, rendre cette soirée, unique ! Et alors que les deux jeunes hommes prirent une petite pause, le temps que les enfants se mettent en pyjamas et se préparent à aller se coucher. Owen rejoint Cayden qui s’était éloigné vers les portes fenêtres donnant sur la grande cour. « Orange ou pomme ? » Dit-il en tendant deux jus de fruits, il ne fallait pas s’attendre à trouver de la bière par ici. Il avait le sourire, ce sourire qui ne respirait pas à la nostalgie, mais le présent nettement plus agréable. « Comment va ta mère ? » Demandait-il, son regard reposant sur le bassiste, ayant parfaitement connaissance de l’état de santé de la mère de Cayden, et du fait que ce dernier lui avait rendu visite avant de venir ici.

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Cayden Forbes
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Cayden Forbes
Dim 13 Déc - 19:38
Maman adorait la neige. Ma maman, celle de mes souvenirs. Depuis qu’elle n’était plus elle-même, je n’aimais plus autant ça. Oui, c’était magnifique, mais c’était comme associer Noël au Père Noël : la neige et maman. C’était son image, son sourire, sa douceur qui se confondait avec le silence des flocons qui se déposaient, c’était sa voix, c’était l’odeur de son parfum… Vous savez, quand une odeur, un son ou une image vous rappelle un souvenir, quelque chose de bien précis, et vous plonge dans une certaine nostalgie ? Eh bien en regardant ce paysage d’hiver, en voyant Londres sous son manteau brillant, c’était comme si ma mère se tenait en face de moi, tout le temps. C’était assez étrange, d’ailleurs, puisque je ne pouvais pas me dire qu’elle était morte – ce serait mentir – mais elle n’était pas vraiment là non plus. Elle s’était construite une vie sans ses souvenirs, sans moi. Je n’existais plus pour elle, alors pourquoi s’obstinait-elle à continuer d’exister pour moi ? Je voulais séparer la neige dont la clarté et la brillance se tâchaient de rouge à cause de la plaie « maman » qui se rouvrait systématiquement. Je voulais pouvoir complètement aimer regarder les flocons virevoltant dans tous les sens. Je voulais avoir le sourire aux lèvres en découvrant toute cette neige, et ne plus me dire « Maman aurait adoré. ». Mais que voulez-vous ? On vit avec son passé, et les souvenirs ne cessent de nous hanter, quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse. J’avais choisi de ne pas me lamenter, mais d’apprendre à vivre avec. C’était une partie de moi, après tout.

Une journée de plus aller s’achever d’ici quelques heures, une journée de moins à vivre. Demain serait un autre jour, à l’identique qu’hier. On dit souvent qu’on ne voit pas le temps passer. Moi, je le voyais. Chaque jour, je sentais les secondes défiler, je voyais le monde bouger, évoluer, changer. Je m’étais amusé à passer dans une même rue chaque jour à la même heure pendant une semaine : je n’avais jamais retrouvé les mêmes éléments. Le premier jour, il y avait eu cette jolie fille que j’avais hésité à aborder en me disant « Si elle est là demain, tu l’inviteras à boire un café. Aujourd’hui, tu la regardes juste. » Et j’avais profité de ces secondes comme si c’étaient les dernières. J’avais observé cette fille comme si elle avait été la seule au monde. J’étais resté immobile comme si je n’avais rien de plus important à faire. J’étais resté là, elle avait du croiser mon regard, mais lorsqu’elle s’était éloignée, elle avait déjà oublié mon visage. Des choses au premier abord sans importance, des détails dont tout le monde se fout complètement, des trucs qui ne sont rien, mais qui si l’on regarde bien, font tout. Cette fille, je ne l’avais jamais revue. Et alors ? Je l’avais connue l’espace de quelques secondes. Peut-être que d’ici à ce que je la croise de nouveau, j’aurais oublié son visage, et nous passerions l’un à côté de l’autre sans le savoir. Ça n’allait pas changer ma vie, pas m’empêcher de dormir. La Terre continuait de tourner, la neige continuait de tomber. Et nous, on était là, au milieu de tout ce bordel, faisant de notre mieux pour survivre.

En ce qui me concernait, je trouvais que je ne me débrouillais pas trop mal. En même temps, quand l’album d’Owen Campbell venait de sortir depuis quelques semaines, on pouvait difficilement trouver que « la vie, c’est nul ». J’aimais ma vie. J’aimais tout ce qui faisait ma vie. J’aimais mes instruments, j’aimais ma musique, celle d’Owen, celle des autres, j’aimais les personnes que l’on qualifie en général d’amis, j’aimais Londres, j’aimais la neige, Noël, l’été, les soirées arrosées, les soirées musiciennes, j’aimais toujours ma mère. Et ce soir, je vivais un instant étonnant, inédit, quelque chose que je ne m’étais pas imaginé vivre un jour. J’étais ici, dans cet orphelinat, en compagnie de celui qui m’a permis de devenir ce que j’ai toujours rêvé de devenir. Je suis là, entouré d’enfants, jouant des chansons pourris mais si tendres, si joyeuses, si communicatrices de bonheurs pour tous ces petits, qui n’ont jamais eu la chance d’avoir des parents, une maman, un papa…Et lui aussi, Owen, sur lequel je portais un regard si différent ce soir. Je suis touché, bien plus que je ne laissais paraitre. Cette soirée valait toutes les nuits arrosées que j’ai pu connaitre en cette nuit de l’année. J’étais toute chose, et j’avais besoin de m’isoler quelques instants.

Perdu à regarder la cour, je fus surpris par la voix d’Owen. Et il l’avait fallu quelques secondes pour réaliser qu’il me proposait un jus…de fruit. « Ah » Un sourire maladroit s’affichait sur mes lèvres, alors que je saisissais le jus de pomme. « Ce sera pomme, merci » Je posais mon regard sur le sien, une seconde, puis je le laissais à nouveau se perdre sur la grande cour. A court de mots, comme souvent, et Owen me posa cette question qui me jeta un frisson. Maman… « Je suis passé la voir ce matin. Elle a l’air d’aller bien…Mais, je suis toujours personne pour elle. Je n’existe plus, rien n’a changé sur ce point » Je ne m’attardais plus avec maman, je passais juste pour m’assurer qu’elle se portait bien, qu’elle était bien entourée, j’étais le gentil jeune homme qui passait généreusement dire bonjour, rien de plus. « C’est dur… » Lissais-je échapper de ma bouche, sans même le réaliser. Je soupirais, goutant à mon jus de pomme, avant de laisser un fin sourire apparaitre. « Je suis ravi d’avoir changer mes plans habituels et d’être venu ici…C’est tellement, beau…de contribuer un peu à faire sourire tous ces enfants » Là, je levais mon regard sur Owen, avec une question qui me trottait dans la tête : est-ce qu’il lui était arrivé de sourire, quand il était enfant, seul dans un orphelinat ? « Merci de m’y avoir laissé participer »

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Owen Campbell
Ven 18 Déc - 23:52


Pourquoi avoir posé cette question ? Dire qu’il voulait savoir n’est peut-être pas suffisant. J’ajouterai seulement que c’est la nature qui revenait au galop. Je pourrais même dire qu’une curiosité s’y cache pour quelqu’un qui n’a jamais connu de mère. Souvent, Owen s’est senti terriblement seul car ayant manqué toute sa vie de famille, il a fallu 22 années pour qu’il fasse enfin connaissance avec une sœur, dont il ignorait l’existence. Il n’a pas connu de familles d’accueil. Juste un orphelinat, et puis la rue. Bien souvent, il se sentit isolé. Et on le sait à présent, le sentiment d’être isolé ne dépend pas du nombre de personnes alentour. Seul dans une pièce, occupé à écrire à un ami, on ne ressent aucun isolement malgré la solitude momentanée. En revanche, au milieu de la foule d’un grand magasin, il est fréquent de se sentir comme abandonné. La solitude n’est donc pas l’isolement. La présence humaine n’est pas un remède suffisant. Le visage des agresseurs ne supprime pas l’isolement, mais l’augmente ! Mais, de la même façon, un visage familier, s’il porte les marques du souci et de l’indifférence, n’est d’aucun réconfort. Être entouré de ses proches n’a jamais empêché de se sentir seul. Car ce qui réconforte, disait Epictète, ce n’est pas la vue d’un être humain, en tant que tel. Mais celle d’un être de confiance, bienveillant, secourable. Tandis que l’isolement vient de ne trouver aucun appui ni dans ceux qui nous entourent, ni en nous-mêmes. Bref, de se sentir sans défense ni secours. Longtemps, Owen a vécu avec ce sentiment. Et une fois qu’il a pu trouver cet appui, la dépendance s’empara de lui. Jusqu’à ce que des années plus tard, son indépendance totale fut enfin accomplie.

N’avoir connu personne hormis des bonnes sœurs et des orphelins comme soi pendant l’enfance a des répercussions sur un état à l’âge adulte. Sur les choix, les attitudes, les motivations, les objectifs. Les erreurs. Pour l’enfant, il n’y a que des faveurs à obtenir, des mauvaises volontés à adoucir et d’abondantes réserves toutes prêtes quelque part. Ces choses là qui n’ont jamais fait partie de son enfance, à lui. Il a dû grandir, plus vite que les autres. Il a dû comprendre la dureté de la vie à un âge ou il aurait simplement dû s’épanouir dans des jeux, pouffer de rien pour un rien, et courir vers ses parents par peur du danger. Son enfance a été loin d’être équilibré, elle n’a pas été facile. Son engagement auprès des orphelins se voulait tel un moyen d’offrir à ces derniers, ce qu’il n’avait pas pu connaitre. Ce sentiment, d’être un enfant. De mériter de l’attention, de l’amour, du réconfort. Il sait bien que ce qu’il fait, ou les dons qui peut faire, ne remplaceront pas la présence de parents. Toutefois, il apportait un peu de légèreté, un court temps de bonheur, que chacun de ces orphelins, méritaient ! Et si Cayden avait eu des parents, et qu’il les avait connus. Owen sait trop bien à quel point ce dernier a souffert pourtant, d’abord du décès de son papa, et puis de l’amnésie de sa maman. C’est dur, avait-il entendu. Son regard se tourna instantanément et instinctivement vers Cayden. Tellement touché par cet aveu. « Je suis certain que tes passages lui font du bien, même si ton identité a changé pour elle… » Sa main se posa sur son épaule, en guise de soutien. Il ne se voyait pas dire « je suis désolé », encore moins « je comprends ». Il pouvait juste imaginer le sourire que peut donner un visage devenu familier, lorsqu’on est interné quelque part. Loin de lui, bien loin cette idée de vouloir fouiller davantage là-dedans. Bien que l’inquiétude y soit présente.

« Ça change de la bière, hein ? » Dit-il d’un air plaisantin en désignant le jus de fruit, pour changer de sujet et détendre l’atmosphère. Boire un peu plus que de raison peut être l’occasion d’une joyeuse et franche convivialité, mais aussi rendre les uns silencieux et les autres querelleurs. La boisson a elle-même des effets opposés, plaisante ou douloureuse, stimulante ou épuisante. Il n’avait envie d’aucune de ces routes, ce soir. Demeurer lucide, vivre le moment. « Merci à toi, d’être venu » Répondit-il aux remerciements de Cayden, conscient du fait que cette ambiance différait avec les habitudes du jeune homme, il le savait branché bar, club, et boissons en ce genre de soir. Il appréciait l’exception faite par son bassiste, son ami. « J’admets que j’ai été surpris quand t’as proposé de m’accompagner…J’avais peur que tu regrettes au milieu de la soirée, que tu t’ennuies… » Parce qu’il n’a jamais imaginé Cayden, avec des enfants, proche d’eux, partagent avec eux. C’était une découverte totale ! « J’ai aperçu une autre facette de toi, ce soir, Une que je ne soupçonnais pas du tout ! » Regard qui se tourne et se pose quelques secondes sur celui de Duncan, ajoutant… « Je réalise que t’es toujours un mystère, Cayden… » Trois petits points de suspension qu’on pouvait sentir dans l’air. Alors qu’il pensait à son tour une gorgée de son jus d’orange. Cela est toutefois bien vrai, Cayden se confiait davantage à son journal, n’est-ce pas ?

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Cayden Forbes
Mer 6 Jan - 19:03
Toutes mes excuses:


Je m’appelais Cayden Forbes, et j’adorais me lever chaque matin pour aller découvrir un peu plus le monde qui m’entourait. A première vue, on n’aurait pas dit que j’étais comme ça. Un air blasé toujours collé sur mon visage, l’indifférence se lisant le plus souvent dans mon regard, je donnais l’impression de regarder les choses sans les voir vraiment. Je ne parlais pas beaucoup, et quand on discutait avec moi, on ne pouvait pas savoir ce que je ressentais sans que je le dise clairement. Bien sûr, quand j’étais fou de joie, euphorique, ou au contraire mort de tristesse ou de colère, ça se voyait. Mais jamais personne n’avait encore réussi à lire dans mes pensées. On m’avait dit que ça me donnait un côté « mystérieux » et que ça donnait justement envie de me connaitre. On m’avait dit aussi que si je ne me montrais pas plus expressif, ça allait me mener à ma perte. Je n’avais jamais tenu compte de ces remarques, qu’elles viennent de mes meilleurs amis, de mes parents, de connaissances, d’ennemis, ou même d’inconnus. Je me contentais de penser ce que je pensais, de vivre ce que je vivais. Parce que j’étais le seul à pouvoir le faire. J’étais le seul à devoir le faire. Mes parents m’avaient donné naissance, ils m’avaient lâché sur cette planète – autant que j’en profite, même s’ils n’étaient plus là.

Je n’aurais jamais imaginé que j’en arriverais là, à être un bassiste reconnu par ses paris, connu dans le milieu. Je n’aurais jamais cru que quelqu’un comme Owen me prendrait sous son aile, en me laissant une liberté que je n’aurais pas connu ailleurs. Alors que je posais mon regard sur lui, je réalisais une nouvelle fois ma chance. Celle-ci même que des tas de musiciens comme moi enviaient. J’avais mes malheurs, mais j’avais aussi mes joies et l’une d’elle est sans l’ombre d’un doute le fait que je me tenais sur scène aux cotés de cet Artiste incroyable et unique qu’était Owen. C’est vrai qu’au fond, j’étais son plus grand fan, même s’il ne le savait pas ou qu’il ne voulait pas se le dire. Je baissais le regard une nouvelle fois en soufflant un peu, parler de ma mère, parler de moi, ce n’était pas quelque chose d’aisé pour moi. « C’est ce que j’espère… » Mon père est parti trop vite, et ma mère n’est plus qu’un fantôme auquel je m’accrochais sans me l’avouer. Reprenant une gorgée de mon jus de fuirt. C’est clair que ça changeait des soirées en boites ou dans un bar remplit à craquer, que j’avais l’habitude de passer en ce type d’occasions. Mais j’aimais bien ce changement, cette nouveauté. J’aimais bien ce calme, faudrait peut-être que j’arrête de faire le con, me dis-je en tournant une nouvelle fois mon attention vers Owen. « Carrément ! » lui lançais-je sur un sourire amusé, avant d’ajouter de façon enjouée. « Mais j’aime bien… » C’était sa compagnie que j’aimais bien, surtout. C’était sa générosité qu’on ne voyait pas forcément de l’extérieur. Et c’est à ce moment que mon cœur se serra ! Un mystère disait-il…lui aussi me cacher bien des choses. « Moi un mystère, et c’est Owen Campbell qui le dit !? Nan, t’es le champion sur ce point ! » Je n’étais pas un mystère, mais un dissimulateur. Comme je dissimulais en ce moment ma gêne, ma panique, et l’envie de lui dire une vérité que j’avais caché depuis déjà un peu trop longtemps.

« Owen… » commençais-je, jetant un coup d’œil vers lui. Je devais le faire, je devais le dire. « Il y a une chose que j’aimerais te dire » sans le vouloir, mes doigts se resserrent autour de mon jus, et mon regard volait un peu partout. « C’est au sujet de Nour, il y a quelque chose que tu ignores, et qui a peut-être contribué à son départ… » Malaise en moi, dans ma tête, dans mes membres, dans mon cœur qui se serrait davantage. On avait cru que Nour était le bon ticket, celui qui allait rester. Mais ni Owen, ni Wayne, ne connaissait mon passé avec elle. « Je l’avais connu bien avant qu’elle devienne ta drummer, j’avais eu une amourette avec elle et j’ai…pas été un mec sympa, ni pendant ni après la relation » Je pouvais être un connard fini, sans même le calculer, et j’admettais aujourd’hui que je l’ai été avec elle. « J’avais gardé mes distances lorsqu’elle rejoint l’équipe et…ça n’a pas aidé à la mettre à l’aise » Je baissais la tête comme un gamin qui venait d’être pris sur le fait, et qui risquait de se faire gronder. « Je me sens responsable de son départ et je suis tellement désolé…pardonne mon égoïsme et mon non-professionnalisme » Est-ce que le poids que mes épaules et sur mon cœur s’est envolé maintenant que c’est dit ? Non, au contraire.

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Owen Campbell
Sam 16 Jan - 0:32
Parfois, on a beau savoir que certaines personnes sont là pour nous écouter, pour nous comprendre, pour nous aider, mais on ne peut pas parler, on se l'interdit, on n'y arrive pas, c'est trop dur. On préfère se taire et souffrir en silence... C'est trop dur de dire que l'on va mal, d'avouer que l'on est faible, que l'on a peur... Le silence n'est pas un remède, mais c'est une solution. Puis un jour, on craque, on ne peut s'en empêcher, on pleure, on s'effondre, on ne peut plus rien retenir... Et les autres, qui vous pensaient si bien, ils vous posent des questions, des questions auxquelles on ne peut pas répondre. C'est à ce moment-là, qu'ils pensent que l'on n'a pas confiance en eux...Mais ce n'est pas vrai! On voudrait tout leur dire... Mais c'est trop dur ! En ce sens, Owen à qui on a souvent reproché de porter en lui le culte du secret, est une erreur qui a accompagné bon nombre de personnes, faisant partie de son cercle le plus proche. Certes, il y a des sujets sur lesquels il lui faut bien des efforts et des raisons valables pour qu’il daigne porter un mot sur eux avec autrui. Généralement, ce ne sont pas des sujets faciles, ce sont des choses qui font le plus souvent mal. Mais admettre que ça fait mal, c’est confier qu’on va mal. C’est triste comment toute chose finit par revenir aux thèmes de la souffrance et de la douleur…

« Crois-moi, je ne le fais pas exprès… » Dit-il avec davantage d’amusement que de sérieux. Champion en mystère ? Il n’aimait pas trop ça. Cela sous-entendait une recherche, une conquête, une compétition à l’être, ce n’est tellement pas ça, la vérité. S’attarder dans des explications serait un surplus no nécessaire en cet instant. A l’écoute de son prénom prononcé par Cayden, à sa mine, à ce ton, il savait que quelque chose d’important allait faire surface. Son regard canalise toute son attention sur le bassiste. Dans son écoute aussi attentive que respectueuse, aussi soucieuse que confiante. L’Artiste essaye une fraction de seconde de se mettre à la place de Cayden, mais cela s’avère difficile car il ignore ce dont il parle. Owen n’a pas eu beaucoup de relations, il en a eu peu, dans les faits. Et jamais il n’avait « traité » ainsi qui que ce soit. Il ne sert à rien de tenter de se mettre à la place de l’autre, c’est une grossière erreur. Le plus important, est de donner sa propre perception tout en compréhension. « Je vois » Cayden a été un idiot sur sa relation passé avec Nour, s’il en croit ce qu’il venait de lui confier. Toutefois, cela ne quémandait aucun pardon de la part d’Owen. Le jeune homme s’emballait. Nour a été l’espoir de Wayne, celui qu’il pensait être l’une de ses plus grandes réussites. Ce qui a poussé la jeune femme à partir, ne regarde qu’elle, finalement. Bien qu’elle aurait pu tirer la sonnette d’alarme, un peu plus tôt. « J’espère que tu ne te comportes plus ainsi avec qui que ce soit, désormais » Owen pose son regard sur son ami et toujours sur un ton calme, il continue. « Mais personne n’est responsable dans cette histoire, si ce n’est Nour elle-même et sa décision de quitter le navire » Il ne tenait pas Cayden pour responsable, ce dernier devait ôter cette idée de sa tête.

Il fit une pause, jaugeant un peu les expressions sur le visage du bassiste, il reprit à la suite de quelques brèves secondes de silence, soufflant un peu avant de ne se lancer dans sa propre confidence. « Pour être honnête avec toi, j’aimais beaucoup Nour, mais même avec elle…je le ressentais, ce manque » Il baissa la tête et le regard avec, fermant les paupières, réalisant qu’il n’en avait encore jamais parlé, avec personne…pas même avec Brandon. « J’aurais voulu que Duncan m’attende ou qu’il revienne pour reprendre sa place » Il se mordit la lèvre en relevant la tête et tournant celle-ci vers Cayden, un peu mal à l’aise, un peu étourdi par ce qu’il avouait. « Toi, tu l’as fait ! » Cette évidence, ce pourquoi, ce pourquoi pas lui aussi. « Je cherchais Duncan en Nour, sachant bien que je ne le trouverai jamais. C’est peut-être mieux qu’elle soit partie. Pour elle, mais aussi pour nous…peut-être pas pour Wayne, par contre » Dit-il en laissait se dessiner un léger rire. Aucune moquerie, juste une petite détente qu’il se permit en basculant la tête vers un côté. Il porta une main sur son épaule, réalisant pleinement à quel point Cayden avait toute son importance dans sa vie. « Merci, d’être resté, après tout ce temps… »

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Cayden Forbes
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Cayden Forbes
Sam 23 Jan - 1:12

L’une des choses à savoir à mon sujet est que je tiens un journal intime. Et non, je n’ai pas « honte ». C’est tout à fait normal de tenir un journal. Beaucoup de gens tiennent un journal. Je tiens un journal. Ce n’est pas la première chose que je dis à propos de moi lorsque je rencontre une personne, mais c’est le détail que ceux qui me connaissent le mieux savent. J’écris dans de simples cahiers que je commence dès que le précédent est rempli à bloc, et un cahier tient environ un an et demi, deux ans. Cela dépend des périodes pendant lesquelles j’écris. Je peux noircir des pages et des pages pendant plusieurs jours de suite, même si ce n’est pour rien dire de spécial, et laisser un blanc de plusieurs semaines, par manque de temps, de motivation, d’envie, ou tout simplement parce que je ne sais plus où j’ai laissé trainer mon cahier. Effectivement, mon journal n’a pas un endroit de rangement précis, du type « entre tel et tel livre sur la troisième étagère en partant de la gauche au-dessus du lit » ou encore « dans le quatrième tiroir de l’armoire de droite du bureau ». Non, il est là où il est, comme il m’arrive d’écrire devant la télé, affalé telle une loque après une journée de farniente, ou sur la table de la cuisine en préparant à manger, ou encore dans la salle de bains parce qu’une phrase d’une philosophie extrême m’est venue en tête pendant que je me brossais les dents. Cet après-midi-là, c’était sur le sol du salon, après avoir retrouvé ledit cahier sous un tas de partitions. Ne surtout pas chercher à comprendre. J’avais aussitôt attrapé le stylo qui trainait sur la table basse et écrit quelques mots à la suite des dernières lignes que j’y avais inscrites, à propos du retour de Nour dans ma vie. Un retour en silence, un retour qui me rappela mon comportement de sale type que j’avais eu avec elle. « Comme un con, tu veux dire ? Je me soigne désormais » dis-je en retournant vers là où je me tenais désormais, seul avec Owen dans un orphelinat de la capitale, passant mon réveillon de noël ici…Et je n’aurais échangé cette place pour rien au monde.

Et à peine avais-je détourné le regard, que je l’orientais à nouveau sur Owen. Il ne parlait pas beaucoup Owen, il ne se confiait pas beaucoup. Et j’avais le sentiment qu’il le faisait en ce moment, qu’il me partageait quelque chose qu’il n’a pas l’habitude de confier à qui que ce soit.  « Duncan, là aussi, un mystère » Dis-je sur un sourire blagueur. Mais je pensais ce que je vais de dire. Je n’ai jamais su comment nommer ce qui le liait à Owen. J’y avais noté mes impressions par rapport à eux sur mon journal, parce que mine de rien, ce qui s’était passé m’avait pas mal retourné l’esprit. Je parle du départ d’Owen, suivit de celui de Duncan. Il n’y avait plus que moi…et Wayne qui tentait de recadrer des choses qui n’existaient pas, qui n’existaient plus durant quatre années. Et ça s’était apaisé dans ma tête, mais tout coucher sur papier, eh bien, ça avait tout remué. Mais …Je devais m’en remettre. Comme je venais d’en conclure, nous n’avions que trop peu de temps devant nous pour nous permettre de nous prendre la tête pour des choses comme celles-ci. Certes, ce n’était pas rien, mais ce n’était pas une raison pour m’arrêter de vivre. Mais vivre en étant plus le bassiste d’Owen Campbell, n’a jamais été une option. « Ou voulais-tu que j’aille ? » Un sourire en coin se dessina sur mon visage alors que je posais le regard sur le sien. « Je sais que c’était intense entre toi et Duncan, il y avait quelque chose d’unique dans votre complicité…parfois… » Je détournais le regard, laissant ce dernier se perdre dans le vide, avant d’ajouter. « Parfois, je me surprenais à en être jaloux... » Répondis-je avec crispation. Pourquoi je n’étais pas aussi détendu tout d’un coup ? « Mais jouer pour quelqu’un d’autre ?! Je te dois ma place de bassiste sur la scène musicale, je te dois celle de compositeur, je te dois celle toute récente de co-auteur. Je te dois tout, Owen… »

L’esquisse d’un sourire. Bref, à peine visible, à peine présent, un simple mouvement de lèvres qui s’étirent en un coin. « C’est moi qui devrais te remercier » Je tournais mon regard pour retrouver le sien. « Et tiens-toi prêt à me supporter pour le restant de tes jours ! » Ma place était à ses côtés.

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Jeu 4 Fév - 22:15
Il y a une soudaine émotion qui l’habite, l’envahissant progressivement, à l’écoute de certaines paroles prononcées par Cayden. Des mots qu’il ne pouvait prendre à la légère. En même temps, il ne pouvait leur donner une signification autre ou supplémentaire à ce qu’ils voulaient exprimer. Owen ne cherchait même pas à donner une signification pertinente à cette émotion qui l’accroche au présent. Pourquoi cela, pourrait-on se demander. Car il sait que l’émotion n’est rien d’autre que le résultat du passé qui essaye de se projeter dans le présent sans y parvenir. Quand quelqu’un disparait de notre vie, nous ne voulons pas regarder le fait en face, parce que ce manque nous rappelle que tout le monde finira par partir un jour, ou l’autre. Nous ne voulons pas considérer le fait que nous aussi nous pouvons en faire de même. Nous n’aimons pas celui qui nous le rappelle, d’où la violence de notre réaction. L’émotion nous fait trembler sur nos bases et nous devenons maladroits. Nous faisons des choses dépourvues de sens, nous étant mis hors de nous-mêmes, l’autre rompt un lien, un autre est tellement surexcité qu’il se tue, un autre fait des choses insensées, qu’il regrettera par la suite. Le sentiment d’avoir perdu quelque chose est en cause et personne ne veut perdre. Nous désirons nier le fait que tout ce qui vient s’en va. La plupart du temps, le chagrin est égoïste. Nous pleurons celui qui est mort seulement parce que nous sommes privés de son assistance, de sa compagnie etc. L’action correcte serait soit d’évaluer la vie de celui qui est parti, et surtout les buts qu’il poursuivait, soit accepter le fait qu’il n’est plus et voir ce qu’il convient de faire. La moindre des choses serait de ne tirer aucun avantage. Accepter le passé.

Ce passé durant lequel, tant de personnes l’avaient laissé tomber. Tout simplement. Il ne saurait comment expliquer leurs choix et leurs gestes d(une autre façon. Il y avait Faith, celle qu’il avait considéré durant des années comme la femme de sa vie. Celle, qui a su si bien, le laisser derrière elle, non pas une fois, non pas deux fois, mais trois fois ! Plus douloureux que Faith, fut le départ de Parker Johnson, cet ami d’enfance qui n’a jamais su ou pu le comprendre, au fond. Cet ami, dont il se souvient à chaque fois qu’il met les pieds au sein d’un orphelinat. Il ne suffisait que de repeindre le carrelage, de rajouter une fenêtre et d’enlever un immense tableau sur le pan de mur qu’il longea et le voilà repartit plus d’une vingtaine d’années dans le passé. A cette époque, il se souvenait qu’il ne marchait pas seul, qu’il ne marchait jamais seul. Et puis, le dernier départ en date, celui de Duncan…celui qui lui a sans doute causé le plus de peine, le plus de souffrance. Celui avec lequel il avait un jour lié le terme « à jamais ». Cela lui faisait un mal de chien de se souvenir de ces personnes qui ont quitté sa vie, sans plus d’explications, sans même un geste d’Adieu. Témoigner du passé n’est pas toujours synonyme d’un souvenir bon, bien que tout dépende de ce à quoi on le rattache. Toutefois, lorsqu’il laisse son regard s’attarder autant sur le jeune homme se tenant debout à ses côtés. Le passé et le présent sont tous les deux synonymes d’une satisfaction inouïe, de celle qui ne peut que conduire vers un état de contentement et de plaisir. Oui, il ressentait du plaisir, de la joie, de la chaleur, à se dire que cet homme là n’est jamais allé loin. Depuis leur rencontre, Cayden a été l’une des constantes de sa vie.

Une boule au ceux de sa gorge se forma, qu’avait-il fait pour mériter quelqu’un d’aussi humble et d’aussi et d’aussi attachant, dans sa vie ? « Non Cayden, toutes ces choses, tu ne les dois qu’à toi-même ! » Sa main se reposa sur son épaule, alors qu’il le tenait un peu plus fermement, lui demandant ainsi par sa gestuelle de laisser son regard croiser le sien, qu’il y lise sa sincérité. « Tu es l’une de mes plus belles rencontres, et je tiens à te supporter pour le restant de mes jours ! » Son ton restait simple et posé malgré l’intensité des mots choisis. Le regard planté sur celui de son vis-à-vis, il n’y tenait pas longtemps pourtant, une chose tirant un peu trop énergiquement sur son pantalon à cet instant attira son attention, les petites mains du petit Thomas si adorable du haut de ces quatre ans qui lui demandait sur sa petite voix : « Dit, tu ne reviens pas jouer avec nous avec ta guitare ? » Raflant un sourire immédiat à Owen qui s’accroupie afin de répondre à ce petit bout de chou, le regard pétillant. « Bien sur que si, même que Cayden a une chanson à nous faire découvrir ! » Le petit garçon eut un sourire si heureux, alors qu’il levait le regard vers Cayden, Owen imitant ce dernier, faisant un signe de la tête pour forcer Cayden à dire oui, et à s’exécuter dans discuter.

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Lun 15 Fév - 22:13
Je le ressentais à nouveau, ce sentiment particulier. Le sentiment de fierté. A l’entendre, je me disais que j’avais réussi, que j’étais devenu ce à quoi j’aspirais à être. Un vrai musicien reconnu dans le milieu. Je vivais de ma passion. Et c’est avec lui, à ses côtés. C’est à cause, c’est grâce à lui. Mon talent ? J’en avais sans doute, mais il n’était rien sans cette rencontre faite il y a de cela des années. Au fond, je reste le plus grand fan d’Owen. C’est peut-être aussi ça, qui m’empêchait parfois d’oser. Oser entreprendre des choses, oser lii en dire d’autres. Je réalisais que je me suis imposer ces limites, ces obstacles, cette distance qui ne servait à rien. Si Owen ne voulait pas de véritables échanges entre nous, il ne m’aurait jamais convié à venir passer cette soirée ici, dans un endroit rattaché à son propre passé. Je ne sais pas pourquoi il l’avait fait. Mais je sais que j’appréciais cela. C’est bête à dire, mais je comprenais enfin comme il se doit, toutes mes erreurs, et tous les mensonges que j’avais pu bâtir moi-même autour de moi. Je prenais conscience que dans tout ça, la seule vérité qui avait pu m’atteindre était celle d’Owen. Lui, sa personne, sa vision des choses, sa nature à être lui-même, sa présence, sa musique, ses mots, ses sentiments … C’est ce qui m’avait permis de me libérer de quelques chaines sur le plan « humain ». C’est ce qui m’a permis d’être en partie moi-même…En partie, car je réalisais aussi qu’une partie sommeillait depuis longtemps et ne se réveillait que trop tard à présent. C’est cette partie qui accrochait depuis déjà de bonnes secondes, mon regard sur celui d’Owen. C’est vrai, je n’arrivais pas à le lâcher, je n’arrivais pas à « l’abandonner », je n’arriverais jamais à laisser cette place privilégiée que j’avais à ses côtés.

« C’est réciproque, Owen » Il est de loin, ma plus belle rencontre. Le genre de rencontre que vous ne voulez pas perdre, la rencontre dont je me réjouis d’avoir eu, chaque jour qui passe et qui s’écoule en ce bas monde. Ce moment que je qualifierais d’intime prenait fin lorsqu’un petit garçon interpella Owen. Je glissais le regard sur la petite silhouette du bonhomme qui réclamait l’Artiste. Tout petit, et déjà, de bons gouts celui-là. Je souriais à sa demande, et je fus encore une fois, prit de court. Avec Owen, ça devenait une habitude ces jours-ci. Moi, j’avais une chanson à jouer ? Comment ça ? Depuis quand ? « Hein ? » Questionnais-je, un peu déboussolé, un peu flippé aussi. Je levais le regard sur Owen, qui me demandait subtilement de jouer le jeu. « Ah une chanson, oui…Oui, absolument ! Même qu’Owen va m’accompagner dessus » J’en riais presque, de cette situation, ouais j’étais amusé d’un coup. Je suis désormais persuadé qu’Owen comptait vraiment faire de moi quelqu’un, quelqu’un de plus que son bassiste, de plus qu’un co-auteur. Ne pas me laisser être seulement avec un petit talent de musicien qui jouait jadis dans des bars pour gagner sa vie. Je n’étais encore qu’à l’aube de ma vie, j’avais tellement à voir, à comprendre, à vivre, à devenir. Et j’avais beau faire le malin et me défiler l’instant d’après dès que l’occasion se présenter, tout ça parce que j’avais « peur », je ne pouvais pas ne pas lui faire confiance. J’avais vraiment eu de la chance, ce soir-là, lorsqu’il m’a repéré. Il avait changé ma vie, et il continue à vouloir le faire. « On y va ? » Demandais-je avec engouement, jetant l’éponge, je ne pouvais pas me défiler. Ni face à Owen, et encore moins face au petit garçon dont le regard s’illumina d’aussitôt, nous trainant presque là ou on avait laissé nos guitares. Je jetais un regard complice vers Owen, lui murmurant doucement. « Si c’est une cata’, n’oublie pas que ça vient de toi ! » Je n’étais pas un chanteur, pas vraiment, et je n’étais pas doué avec les gosses non plus. J’espérais que je n’allais pas me gourrer, car cette soirée, je la trouvais plus que chouette ! Je pense ne pas l’oublier d’aussitôt !

Rp Terminé Children of The Revolution [Intrigue 3] 1123827791

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