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Revival Rock

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Sid B. Fergusson
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Sid B. Fergusson
Sam 6 Juin - 19:40
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Processed Beats || Sid & Dylan


Il a trainé toute la journée un spleen indéfinissable. Tant indéfinissable qu’il me surprend venant de sa part, je serai la première à dire que Sid a toujours eu ce côté qui prime la mollesse et la tristesse dans son regard, mais là, c’était une tristesse intéressante dans le sens où il pensait intelligemment en laissant son regard méditait sur ce qui se passe au-delà de sa condition actuelle. Il s’était installé devant cette fenêtre afin de pouvoir observer ce ciel bas alourdir de ses masses nuageuses une atmosphère déjà bien pesante depuis son levé. Il comptait même les quelques éclaircies courtes et inutiles qui envahissaient de temps à autre la chambre silencieuse. Le silence, quelque chose qu’il fuit apparemment, lui dont les médias l’ont toujours vendu comme un fêtard dans l’âme et un aventurier, n’en est plus vraiment un, depuis bien longtemps, il a passé l’âge de jouer au gamin, bien que sortir est une pratique courante dans son existence. Ne tenant plus en place, après le déjeuner, il s’est préparé pour une balade à pied croyant que les Dieux seraient avec lui, par Toutatis. Il était habillé comme souvent d’une manière originale mais toujours aussi classe. Il était facilement reconnaissable avec ses cheveux blonds et sa silhouette de mannequin. Même sans ça, lorsqu’on se nomme Sid B. Fergusson, il y a peu de chances qu’on puisse passé inaperçu.

Cependant, Toutatis ne semblait pas être avec lui ce matin, pour cause, il n’avait pas franchi la première côte qu’une averse le transperça de ses flèches glacées et cruelles mais il décida de continuer. Cette averse ne fut bien longue pour son plus grand plaisir. Une douce brise tiède le sécha durant les quelques mètres de plus qu’il devait effectuer. Quelque chose me surprend, venant de lui, je l’aurais plutôt vu en taxi face à une averse, mais il me semble qu’en ce moment, quelque chose ne doit pas tourner rond chez lui. En y voyant de plus près, son humeur demeure toujours aussi maussade et inexpressive. En l’observant marcher droit vers sa destination que je commence à soupçonner, Sid me parait être un personnage au fort tempérament sans pour autant balancer vers le stricte. Le regard pointé légèrement au-dessus de la tête de ses interlocuteurs, il a conscience de ne pas se situer au même niveau qu’eux… Droit dans ses bottes, comme on dit, il a une démarche assurée, carrée, voire cadencée. Le genre de mec qui n’apprécie guère les sofas trop mous. Il préfère une bonne veille chaise avec un dossier bien solide. En contrepartie, je dirais qu’il est créatif, traversé par mille idées à la minute, qu’il fait preuve d’une très grande réactivité. Il est déjà parti avant de savoir où il va mais, il lui suffit de quelques secondes de plus pour saisir sa destination sans douter… Il doit lui arrive fréquemment de revenir sur ses pas pour prendre quelque chose qu’il a oublié après être parti en trombe.

Mais bref, revenons-en à l’essentiel. Sid est en train de se diriger vers les studios Abstract Sounds, ceux de son meilleur ami et manager Damian Henley. La vérité est que ces studios lui appartiennent également. Il avait envie d’enregistrer quelque chose aujourd’hui. D’y travailler sans personne. Pour marquer le fait qu’il passant sans aucun doute ses derniers jours dans son appartement. Ce lieu qu’il a nommé home pendant si longtemps. Ce même lieu ou il invita l'un des photographes les plus demandés du continent. Et tout autant, le plus étrange de par son comportement. D’abord, il se faisait plaisir en jouant la mélodie qu’il avait en tête depuis des jours, s’amusant sur la table de mixage à trouver la balance idéale entre les sons de guitare. Il passa pas moins de deux heures à s'appliquer à cet exercice, avant de ne réaliser que bientôt sera venue l'heure qu'il donna à Dylan Henderson, pour que ce dernier lui montre les clichés qui furent pris lors de la séance photo à huit-clos qu'ils avaient tenu, il y a de cela déjà des semaines. Lorsque Sid donne rendez-vous à quelqu'un d’extérieur à son entourage, c'est toujours dans un endroit ou il sentira que l'avantage est de son coté. Un environnement qu'il connait et maîtrise.  

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Dylan Henderson
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Dylan Henderson
Jeu 11 Juin - 19:29


Processed Beats


D'un geste assuré, le jeune homme, dont le visage se découpait dans la pénombre, porta le cylindre incandescent à ses lèvres. A chacun son moyen d'oublier, après tout. Oublier ? Oui, et ce n'était pas de simples souvenirs qu'il tentait de faire disparaître de son esprit. Non : il voulait oublier sa raison. Oublier ses inhibitions. Se libérer de toute étreinte trop faiblement physique. Ne plus sentir le sang battre dans ses tempes, mais seulement savourer cette adrénaline qui parcourait chacune des parcelles de sa peau. Cependant, il était encore suffisamment lucide pour reconnaître dans la foule occupant l'espace de son champ de vision quelques habitués. On finit par s'habituer à tout, paraît-il. Même à la pire des drogues. Même au plus absurde des souvenirs.

Overdose. De drogue, on s'en sort toujours. Ou en tous cas, pour certains – les contusions, on les soigne et les cicatrices, on les camoufle. Une petite piqure, et c'est reparti pour un tour. Mais pour les overdoses du reste, vous connaissez un remède, vous ? Il y a toujours les artistes en puissance qui te répondront qu'il existe la passion. Passion amoureuse, déjà, on tire un trait et on oublie. Et la passion - dans sens plus général -, ne fait qu'empêcher provisoirement une hémorragie. Sur le moment, oui, on retrouve cette invincibilité folle, et ce sentiment de toute-puissance. Mais dès qu'on arrête, on voit bien que tout est resté immobile autour de nous. On peut toujours soigner le mal par le mal, sinon : un peu de drogue, et on oublie. Et on reprend servilement le même chemin, la boucle est bouclée.

Ce soir, de toute façon, il n'était pas là pour bosser. Juste s’amuser. Incroyable comment la drogue pouvait couler si facilement dans ces clubs dit huppés. Les dealers étaient partout. Le fric, c'était toujours le nerf de la guerre, quoiqu'on en dise. Même sans être avare : l'argent, c'était ce qui lui avait le plus manqué pour avoir un boulot plus percutant – le reste, c'était juste de la volonté, et quelques heures de révisions. Bien sûr, il aimait la photographie plus que tout. C’est juste que les contrats qu’il avait dernièrement étaient tous ennuyeux à mourir. Trop de gars lambda se disaient photographe. Mon œil, ouais ! Et puis, il avait ses propres horaires, et jamais de discussion interminable avec un patron de la cinquantaine, ventripotent et apparemment sans grand intérêt pour vos droits.

Il devait donc être aux alentours de trois heures du matin, lorsqu'il avait quitté le club et retourna chez lui, de sa chambre. Cet endroit où il se permettait ses rêves les plus dingues, un peu à son image. Sur chaque mur trônaient des dizaines de vinyles alignés et regroupés selon une logique relativement précaire – certains avaient été négociés puis achetés avec des bénéfices de ses ventes, d'autres avaient été simplement dérobés au doux arôme de vengeance – volés chez l'un ou l'autre ce ces clients trop cons pour mériter la moindre chose. Demain était un autre jour, un jour heureux espérait-il, cette rencontre avec Sid était décisive, non seulement pour lui. Mais également pour Monroe. Il était décidé à en parler avec The Great. Quitte à se faire remballer. Parce que, quand on est surnommé The Great, il fallait s’attendre un peu à tout.

Courte nuit de sommeil. Dylan ne pouvait pas se permettre d’être en retard. Monroe dormait encore au salon lorsqu’il quitta l’appartement, un porte document tenu fermement sous le bras. Les photos prises de Sid, il voulait les voir sur papier, et non sur ordinateur. Une exigence à laquelle il aimait bien répondre. Le Bien que plutôt solitaire – quoique le terme d' ''indépendant'' serait plus correct –, il trouvait dans les vastes mouvements de foule une certaine électricité euphorisante. Lorsqu’il se rapprocha du studio d’enregistrement, il sentait une nervosité inattendue l’agripper. A la réception, il avait dû attendre quelques minutes avant qu’on ne l’autorise à se rendre au studio qu’occupait l’artiste. Se grattant la nuque, toujours un peu nerveux, et cela l’emmerdait. Il inspira et frappa à la porte, la poussant délicatement lorsqu’on lui permit d’y entrer. Sid. En pleine séance de travail. Il resta immobile et puis détourna négligemment le regard, s’attardant sur la pièce, avant de ne finalement prendre parole.

« Hi ! J’ai ramené les photos, comme convenu. » Il détestait se sentir aussi « comprimé ». Ça ne lui ressemblait pas. Il secoua un peu la tête, avançant d’un pas pu de deux vers là où se tenait Sid. « Je n’interrompe pas quelque chose, là ? » Dit-il, dans le doute. Il s’avança encore d’un autre pas, sa main se tend vers Sid, lui passant la chemise qui comportait les photos.

Halloween
Feat. Sid & Dylan
784 mots

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Sid B. Fergusson
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Sid B. Fergusson
Sam 20 Juin - 0:37
Nous avons tous reçu la mise en garde qui dit qu’il faut se méfier des apparences. Ce qui est curieux, c’est l’usage très sélectif que nous faisons de ce genre de recommandation. Dans le sens commun, on préfère l’interpréter de manière négative et l’appliquer surtout aux personnes en se disant quelque chose du genre : « oui, il est gentil, mais tu sais…faut toujours se méfier des apparences ». En d’autres termes, la réalité, c’est que les gens qui vous paraissent bons sont plutôt mauvais. Inversement, de celui qui affirme une hostilité cynique, on dira, pour l’excuser, « qu’il ne faut pas se fier aux apparences », parce qu’il a « un bon fond ». Vous ne trouvez pas ça drôle ? Curieuse attitude. Il faudrait ici, par esprit de soupçon, se méfier de la gentillesse et chercher une vilaine intention ; et là faire un effort de bonne volonté pour trouver le contraire de ce que l’on voit, en prêtant une bonne intention à celui qui affiche tout le contraire. A côté de cela, on pourra fort bien vivre, s’amuser et consommer le nez en l’air, sans jamais se poser de questions. Ce que nous voulons, c’est seulement nous protéger de quelques déceptions. Pour le reste, vive l’inconscience ! Quelle confusion ! Un visage exprime un état d’âme. Ce qui s’est passé ce soir là avec Dylan, applique cette règle des apparences. Que peut-on bien tirer d’un drogué, mal en point à une soirée ou il devait assumer certaines responsabilités ? Sid aurait pu refuser d’être photographié par lui, en ne lui adressant la moindre parole. Seulement, l’on connait bien comment se sont déroulés les choses. Il avait dépassé cette apparence lamentable, en cherchant à comprendre, à expliquer cet état d’âme, qu’il avait perçu sur le visage du photographe.

Pourquoi avait-il fait cela ? La réponse est simple, lorsqu’on a une carrière comme la sienne. Avec tant de hauts et de bas, avec un tas de scandales ici et là, un succès à en rendre dingue, et des apparences à gérer. On voudrait, que les choses dépassent les apparences. Qu’ils voient au-delà de cela, et qu’ils tentent, ne serait-ce qu’une fois, à comprendre, à rechercher et à trouver ce qui coinçait. Sid avait eu cette chance inouïe, d’avoir rencontré Damian à ce bar, à dix neuf ans. De l’avoir perdu de vue, puis d’être retombé sur lui. Cet homme qui avait su voir en lui, dépasser les préjugés et les apparences, et s’engager dans la lourde tâche de le comprendre. Damian a été la lumière dans l’obscurité. Sid ne prétendra jamais vouloir devenir cette lumière pour Dylan. Toutefois, cette lueur folle qu’il vit en lui ne pouvait s’expliquer que pour un penchant pour les drogues. Cette lueur, cachait autre chose, et elle portait en elle un talent sur lequel son égo, ne voulait pas cracher. Quelques jours après, il recevait Dylan chez lui pour une séance photos des plus intimes. Lui qui avait fait la Une de tant de journaux et de magazines, jamais le moindre photographe ne s’est invité dans son intimité. Un privilège accordé à Dylan Henderson. Parce que tout bêtement, un homme avec un tel discours, était un homme qui en valait la peine. Au moins, lui donner l’occasion de faire valoir son talent véritable, sur un photoshoot qu’il aura mené, selon ses propres critères.

Sachant que Dylan viendrait, il ne fut pas surpris lorsqu’on frappa à la porte, il le convia à entrer sans plus de manières. Posant sa guitare délicatement sur le sol, il fut surpris de constater que Dylan se tenait toujours prés de la porte. Etrange, il se comportait bizarrement, des petits pas, de la timidité dans sa voix. Et une main anxieuse tendue. « Bah qu’est-ce qui te prend ? Avance et assieds-toi ! » Ordonnait-il presque, prenant la chemise de Dylan, lui jetant un dernier regard interrogatif avant de n’ouvrir le document. Sid exigea des photos développées, il y a de l’authenticité dans le tangible, et il aimait ça. Il fit défiler les photos devant ses yeux, s’y attardant, les détaillant, prenant son temps. Les clichés étaient …parfait ! Il y a tant de photographes prisés mais qui ne démontrent rien par leurs photos. Sid se souvient encore de sa séance avec le fameux Thierry Richardson, il avait détesté le résultat, ne saisissant pas que les magazines du monde entier désiraient avoir ces photos. Là, il comprenait. La cadre des photos était simple. Pourtant, il se dégageait une atmosphère particulière. Captivante. Séduisante. D’une véracité simple, mais étincelante. « C’est parfait… » Murmurait-il entre ses lèvres, assez fort pour que cela atterrisse dans les oreilles du photographe. Inutile de préciser que Sid B, complimente bien rarement autrui. « Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi précis, aussi distinct ! » Aussi beau, également. Il détache enfin son regard des clichés, le laissant retrouver celui de Dylan. « Tu comptes en faire quelque chose ? Les vendre ? Les mettre sur ton site officiel ? » Demandait-il, comme s’il avait une idée derrière la tête. « Je pense que tu tiens là un concept qui t’éviteras les demandes médiocres. Une série à faire, tu vois ce que je veux dire ? » Photographier des figures connues dans leur intimité, chez eux, mais avec les règles de Dylan, et personne d’autre. Et qui mieux que Sid B, pour ouvrir le bal d’une telle série !

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Dylan Henderson
Dim 28 Juin - 1:40


Processed Beats


Qu’est-ce qu’il le prenait ? Bonne question ! Il semblerait que Sid avait un effet assez indescriptible sur Dylan. Le genre d’effet déstabilisant, qu’il n’aimait pas vraiment, mais auquel il s’y pliait à chaque fois en la compagnie de The Great. Il ne sait encore si c’était le fait que Sid soit totalement conscient de son charisme, qui jouait gros dans cet impact qu’il avait sur lui. Face à lui, Dylan se sentait tout petit. Et à l’inverse, il se sentait exister. Car compris, au moins dans l’importance et la quête de perfection qu’il délivrait dans son Art à lui. Être quelqu'un. La question de savoir quelle facette de sa personnalité s'exprimait ce matin dans ses traits lui importait peu : il était toujours Dylan, mais avait oublié le temps d’un contact visuel que ses doigts n'étaient pas uniquement voués à flatter le Diable. Ou plutôt le Malin se présentait-il sous des traits doués d'une tentation nouvelle, pour laquelle vendre son âme paraissait un bien maigre sacrifice. Oui, vous avez bien lu. C’est ce style d’impact qu’avait la Rockstar sur lui. Cela l’électrisait, l’attirait, et l’énervait aussi, beaucoup même. Son regard ne quitte pas celui de Sid, maintenant qu’il avait pris place face à lui et qu’il pouvait se donner à cette tâche si particulière, de ne plus le quitter des yeux. Parfait, avait-il dit, n’est-ce pas ? De quoi tirer un sourire béat à Dylan. Cela faisait longtemps que le mot « parfait » n’avait pas été prononcé avec autant de conviction et de sérieux, face à son travail.

« Le modèle a joué son rôle… »

Il laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres. Se sentant, léger, comme soulevé vers une atmosphère qu’il n’avait plus connu depuis trop longtemps. Lui, si infaillible sous ses airs assurés, semblait soudainement laisser apparaître la trace d'une faiblesse face à un Artiste qui reconnaissait le bon travail et son talent ; un talon d'Achille insoupçonnable, et jusqu'ici insoupçonné. Ce moment ravivait ses expériences passées en tant que photographe. Celles qui l’ont aidé à se faire nom. Surtout celles qu’il avait détesté. Parce qu'au fond, le passé est toujours une plaie – cicatrisée ou béante, cautérisée ou suintante – dont l'organisme porte l'empreinte dans sa chaire, gravée au fer rouge. Certains s'en accommodent tant bien que mal, d'autres finissent rongés par la gangrène de ce souvenir trop lourd. Et, enfin, subsiste une troisième catégorie de personnes – qui camouflent leurs faiblesses par le maquillage de trop trompeuses mais rassurantes apparences. Et qui pourrait deviner que, sous ce sourire à toute épreuve, sous ce rire fou, se terre la commémoration douloureuse d'une absence amère, d'une présence oppressante, d'un accident funeste ou d'un geste regretté ? Dylan est un mystère, un mystère qui appréciait d’avoir enfin rencontré un « égal ».

« Je pensais que tu les voulais, pour toi. » Dit-il un peu confusément, en réalisant que ce n’était pas le cas, et que Sid proposait là, quelque chose qu’il lui parlait considérablement. « Je vois exactement ce que tu veux dire. Ouvrir le bal d’une telle série avec Sid B ne pourra que m’attirer une palette de noms bien alléchants… » Il laissa le silence s'installer, puis haussa les épaules d'un air confus, fixant du regard un point imaginaire à hauteur de sol. « Pourquoi tu fais ça ? » Et par « ça », Sid savait ou Dylan voulait en venir. Et si « ça » pourrait avoir encore plus de niveaux, ça l’arrangerait beaucoup pour demander, ce qu’il mourrait de lui dire. Et non, ce n’est pas « voulez-vous coucher avec moi, The Great ? » - bien que cela soit fort tentant-, mais c’était comment amené le sujet de Monroe, sans paraitre tel un opportuniste affamé. À cet instant, la tentative importait beaucoup moins à Dylan que l'idée du résultat …

« J’ai un ami. Son histoire ressemble un peu à la tienne. Dans le sens où il a voulu se libérer des chaines d’une maison de disques qui ne le comprenait pas, et quand il s’en est libéré, ses fans lui ont tourné le dos… » Un air amusé lui fit esquisser un sourire. Il réalisait la tête que faisait Sid, il réalisait que cela venait juste de sortir de nulle part, il réalisait l’audace, il réalisait qu’il était en train de dépasser une des limites de la rockstar. Il réalisait, que plus rien ne pourra l’arrêter maintenant qu’il était lancé. « Et tu l’avais rencontré, tu ne t’en souviens peut-être pas…Mais… Il s’appelle Monroe Elderson ! Je sais que t’es un homme occupé, et que je suis rien ni personne pour toi, mais sa musique en vaut la peine…Vraiment, il en vaut la peine ! »  

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Feat. Sid & Dylan
786 mots

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Sid B. Fergusson
Jeu 2 Juil - 23:45
Quelle image transparaît derrière celle que l’on veut donner ? Quelle crédibilité accorder à l’image en ces temps de paraître et de séduction ? On travaille son image, on cultive son image. L’image, ce concept devenu si important en notre temps. Sid en savait quelque chose, même qu’il en connaissait un rayon là-dessus. Et l’image, il devait faire avec encore aujourd’hui, sans elle, il n’existerait pas. Il est certain que celle de Sid avait connu une évolution conséquente à travers les années, mais demeurait celle d’une Rockstar intransigeante, capricieuse, et un peu dramatique sur les bords. Toutefois, l’âge l’a rendu nettement plus soucieux de son image, il en mesurait l’impact désormais. Avouons-le, à force d’images retouchées, on en vient à s’interroger sur la véracité de ce qu’elles disent, comme c’est le cas des images que rectifient certains magazines, effaçant bourrelets, imperfections et rides. En ayant proposé cette séance photos avec Dylan, il avait voulu qu’il soit pris tel qu’il est, sans artifices, sans pompon et autres crèmes rajeunissantes, sans folie capillaire. Lui, au naturel, chez lui. Sans superficialité inutile. Le showbiz lui a appris une chose non négligeable : On se demande toujours ce qu’il y a derrière ce que l’on voit, et même ce que l’on veut que l’on voie. Si l’on se donne tellement de mal à calculer l’image que l’on veut offrir quel réel cela cache-t-il ? Le doute, et quelques fois des accents de paranoïa nous guettent. Quelle crédibilité accorder à l’image ? Ces questions qui fusent en chacun, la majorité ne prenant guère le temps d’y prêter plus d’attention. Or, la crédibilité, l’authenticité, sont des choses que Sid espère avoir de plus en plus dans sa vie. La perfection du travail, tout autant.

Sa main tendue à Dylan, ne fut pas sans intérêt lorsque l’on analyse la situation. La curiosité, le défi, la provocation, tout ceci fait partie de Sid. Il cherchait quelque chose de plus personnel dans cette proposition. Pas celle qui veut que son nom ouvre le bal. Nettement plus celle de paraitre lui-même, et ce, pour une rare fois sur des clichés pris par un pro, qui se plaignait de la superficialité gagnante dans son propre métier. Il l’avait fait également par gout de provocation, que cela soit extravagant ou silencieux, ça reste du domaine de la provocation. La provocation. Pourquoi ceci ? Tout simplement parce que je pense que celle-ci peut être un art en elle-même. Ne provoque pas, simplement celui qui veut ! Il y a la façon, la raison et la manière. Celle de Sid envers Dylan portait une volonté artistique et une envie d’aller au-delà des apparences. En l’occurrence, celle d’un photographe, un peu drogué, un peu en manque, et carrément dégouté de la race humaine. « Parce que j’en ai envie ! » Répondit-il sans plus de détails, à la question si pertinente de Dylan. Le regard franc et l’expression naturelle et détendue. La réponse elle-même, résumait assez bien l’une des facettes de Sid.

La suite, avait pour effet de changer l’état de son expression. Les lèvres un peu plus fermées, les sourcils légèrement plissés, et le regard à la fois surpris et curieux. L’un de ses sourcils choisit une forme différente, l’air de dire « T’es sérieux, à me raconter ça, à moi ?! ». L’approche de Dylan était pour le moins directe, ça allait lui faire perdre moins de temps. « Sans blagues ? » Lançait-il ironiquement lorsqu’il avait fini sa première description de cet ami, au destin similaire, selon ce qu’il disait. Le nom lui disait bien quelque chose, un quelque chose lointain, un quelque chose bien vague. Cependant, il ne l’interrompit pas, le laissant aller jusqu’au bout. Une petite touche d’admiration s’immisça en lui. Un ami qui se souciait de son ami. Ça lui rappelait un peu, son amitié avec Damian. Et c’est peut-être ça qui le laissa répondre avec plus de sérieux, pas encore d’intérêt, mais il voulait bien jouer le jeu et aller au bout des choses. « Le nom de ton ami me dit vaguement quelque chose » Le geste accompagnant la parole voulait tout dire. « Mais je veux bien faire un effort, il doit bien exister encore sur la toile, non ? » Question qui ne quémandait pas de réponse. Sa main suivant toujours ses mots, son regard réceptif. « Alors, montres moi ce qu’il sait faire »

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Lun 6 Juil - 19:23


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Parce qu’il en avait envie. Cette audace. Cette fierté. Cette irrésistible insolence. Cet homme dégageait une telle complaisance, et qui oserait discuter celle-ci. Dylan est difficilement impressionnable. Il est rarement à court de mots. L’exception se tenait pourtant face à lui. Il ne retrouvait plus sa répartie. Est-ce ça, imposer le respect ? Non pas le mériter. Mais l’avoir en un clin d’œil, juste en étant soi-même. Son admiration devait se mettre en pause, ou presque. Car Monroe venait d’entrer dans la danse. C’est maintenant ou jamais. Bien qu’il soit assuré que Sid ne présentait aucun enthousiasme. Cependant, il ouvrait un peu la porte, et c’était à Dylan de jouer les bonnes cartes. Plutôt, de sortir LA bonne carte. Ne dit-on pas pourtant que ce ne sont pas les cartes qui s'alignent entre vos doigts qui comptent. Ce qui compte, c'est la manière dont vous vous apprêtez à les jouer. Les cartes, c’était un peu comme l’histoire de Dylan. Hormis le fait que jamais il n’avait encore eu en face un être tel que Sid. Il se doutait bien, que lui aussi s’y connaissait en jeu de cartes.

As de carreau. C'est donc cela, juste une question de cartes et de numéros – de chance ou de malchance. Une loterie à l'échelle humaine, dont le prix décide de ton existence - « Tiens, le 6 est sorti : pas de chance, c'est celui de la jambe amputée. ». Dommage, en effet : le 7, c'était celui de la maison d'architecte et le 5, celui de la famille épanouie. Les dés sont truqués – les premiers pleurs du nouveau-né sont ceux d'un adulte en puissance, dont la vie est déjà conditionnée par un cadre matériel plus ou moins aisé, et déterminée par un environnement socio-affectif et émotionnel, propice ou non à un correct développement de l'enfant. La sculpture n'est pas encore façonnée, mais tout le monde sait déjà que la qualité du matériau influe de manière déterminante sur l'aspect de l'œuvre achevée – et je suis de cette terre poreuse, disséminée par le vent au gré des océans, que les mains les plus agiles ne rendront jamais immortelle. J'suis pas né pour ces contes dont la fin laisse rêveur – c'est juste qu'la sélection naturelle a pas joué en ma faveur. On n'choisit pas ses gènes, on n'choisit pas sa voie : on s'acquitte de ses peines, et advienne que pourra.

As de coeur. Seulement voilà, notre plus grande injustice est notre plus grande source d'égalité : le hasard. On le pensait action punitive ou gratifiante de la part des dieux, durant l'Antiquité ; ce n'est pourtant qu'un système de donnée bousculant certains et épargnants les autres, de manière parfaitement aléatoire. N'y a-t-il pas plus grande égalité que cette épée de Damoclès qui menace continuellement de s'écraser, tout autant contre notre nuque que contre celle de notre voisin ? C'est cet enjeu vital qui donne toute sa valeur à la mise : il ne s'agit pas d'être satisfait, il s'agit de vivre dénué de toute once de regret.

As de pique. J'envie Sid. J’envie cet être indépendant et volontaire qu'il semble être – brûlé par la passion, suffisamment déraisonnable pour être victorieux, et trop raisonné pour céder à ses aspirations. J'envie l'insondable brouillard qui l'entoure de préserver ses secrets. J'envie sa fierté et sa passion, sa violence et sa volupté. J'envie l'envie qu'il suscite. Je n'envie pas de jalousie servile ; j'envie de curiosité étonnée. Je n'envie pas les cartes qu'on lui a tendues ; j'envie celles qu'il a posé, lorsque résonnait dans ma tête les mots « Echec et Mat ». Oui : je t'envie, Sid.


Carré d'As. S'étant préparé à l'éventualité d’une réponse passablement distante, Dylan savait quel morceau choisir. Il déverrouilla aussitôt son téléphone, sélectionna le titre en question, et passa son cellulaire à The Great. Stressé comme s’il s’agissait de sa propre vie. Il se sentait responsable à cet instant. Et pour la première fois de sa vie, il priait en silence que son choix ait été le bon. Car il savait qu’il n’y aura pas de second morceau à proposer à Sid. Il n’existait qu’une unique chance. Il resta silencieux. Et laissa, la magie de la musique de son meilleur ami, jouait le plus grand rôle !


Halloween
Feat. Sid & Dylan
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Sid B. Fergusson
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Sid B. Fergusson
Ven 10 Juil - 19:26
Fut un temps ou Sid ne savait trop comment jouer aux cartes. Il ne savait même pas les tirer convenablement. Les « autres » le faisaient pour lui. Avant d’être « The Great », il n’a été ni plus ni moins qu’un artiste fabriqué de toutes pièces. Ses compositions s’en trouvaient retravaillées entièrement, effaçant l’essence même de sa créativité, de son sens artistique, de son être. Lui, mieux que quiconque, savait le mal qu’il fallait vivre, pour pouvoir exister en tant qu’Artiste authentique. Le prix à payer, pour être soi-même, au sein des filets d’une industrie bien souvent malsaine. Il est si facile de succomber et de se laisser faire par la manipulation, lorsque celle-ci offrait richesse, gloire, adulation, dévouement, reconnaissance, et prestige. Vendre son âme au diable ? Il l’avait fait. Il l’avait vécu. Il l’avait alimenté. Le réveil lui, avait fini par se produire, il y a de cela des années. C’est quelque part, cette rétrospective qui le laissa jouer le jeu. Accepter de tirer une carte qui ne signerait pas un échec et mat. Mais qui permettait une certaine pérennité à la partie en cours. Autre chose de touchant dans la démarche de Dylan, il le faisait pour son meilleur ami. Sid n’aurait pas pu remonter la pente, sans Damian Henley, cet ami qui avait cru en lui, qui l’avait porté, et qui le supporte encore aujourd’hui, et sans doute pour l’éternité.

Sid pouvait garder de son cheminement, de son évolution, des pas qu’il avait fait en avant et d’autres en arrière. C’est ce qu’il retient des hauts et des bas qui ont traversé son existence. C’est ce qu’il a pu noter au travers de sa carrière. Ce sont des relations vraies et profondes qui l’ont aidé à se « recadrer », à savoir et reconnaitre ce qu’il désirait le plus : être lui-même et pas un autre, créer les sons qui lui ressemblaient et les rimes qui parlaient en son nom. Lee photographe venait de lancer le titre, une ouverture en piano, la mélodie restait extrêmement simple dans sa composition, mais demeurait envoutante. La vie de Sid est liée à l’art, la musique est sa respiration, la danse de la friction de ses muscles. Il savait reconnaitre un bon titre, d’un mauvais. Faire la distinction entre une œuvre artistique, d’un titre commercial, qui ne valait rien sur l’aspect purement musical. Naturellement, Il ferma les paupières, faisant abstraction de tout ce qui pouvait l’entourer, afin d’aiguiser son écoute, de donner la juste attention à cette chanson, qu’il lui semble bien avoir déjà entendu.

La mélodie lui rappelle un mélange entre Rod Stewart et Robbie Williams. Ce qui est un compliment, il s’agissait de deux des plus grands chanteurs britanniques de tous les temps, n’en déplaisent à certains. La chanson avait tout d’une balade, bonne à faire allumer les briquets lors d’un concert. Plus son écoute se rallongeait, plus Sid cédait au crescendo progressif, à l’excellente production et à la voix douce et bien placée de ce Monroe, les paroles étaient quelque peu mystiques, sans doute intentionnellement laissées libres à interprétation. Et puis, alors que la chanson tire à sa fin, il réalise que toutes ces minutes sont travaillées sur quatre petits accords qui se répètent tout le long du titre. C’étaient de bons accords, bien habillés, mais…C’était juste quatre accords, c’est quelque peu léger. Lorsqu’il rouvrit les yeux pour lire le titre du morceau « Sign of The Times », il se fit la réflexion qu’on pouvait facilement s’attendre à quelque chose de plus grandiose, avec un tel titre. Toutefois, le génie était là, arriver à faire d’une composition d’une simplicité frisant le ridicule, un morceau entraînant, qui pouvait tendre vers une dimension plus colossale en Live.

Passant sa main sur sa barbe naissante, et se grattant le sourcil. Sid est mitigé, son regard remonte pour rencontrer celui de Dylan, qui semblait impatient de connaitre le verdict. « Je ne suis pas producteur de musique… » Venait-il de dire sur un ton reflétant une neutralité bien à lui. « Je ne suis pas manager non plus. Le morceau est pas mal, différent de ce que l’on entend, mais la composition est d’une simplicité dérangeante…Tout de même, j’ai été emporté pour le temps que ça avait durer, je veux bien l’admettre » Mais ? Tout est là, Sid est un artiste, il n’est pas un découvreur de talent, il n’est pas un agent artistique. C’est une Star, qui sait reconnaître le talent chez un musicien, l’étant lui-même. Et il est assez difficile de juger quelqu’un sur un seul et unique titre. « Est-ce que c’est ton ami qui en est le compositeur ? » Demandait-il par curiosité. Mais pas uniquement pour cette raison. On pouvait faire du grand avec du simple. Seulement, c’est généralement un débutant qui veut arriver à confirmer cette idée. « Je peux faire passer le message à quelqu’un de plus…Critique, dans le sens objectif du terme. Tu peux écrire le nom, le titre de trois de ses chansons, et on verra ! » Aucune promesse. Toujours cette neutralité dans le ton. Damian saura quoi faire, contrairement à lui.

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Mar 14 Juil - 17:21


Processed Beats


La passion envers quelque chose. La passion envers quelqu’un. La passion pour l’art. Ça vous colle à la peau et se greffe dans votre esprit. Ça peuple vos rêves et oriente vos journées. Une sorte d'appétit insatiable qui vous ronge l'estomac, et vous laisse dans la bouche cet arrière-goût amer de « toujours plus ». Des passions dévorantes dans ce genre-là, il y en a des centaines : de la numismatique à l'équitation, en passant par le cinéma et, bien sûr, la musique – et, dans ce cas précis, l'art de pouvoir distinguer la bonne musique, de celle banale à l’emportée de n’importe quel crétin et crétine. Celle que l’on écoute sur nos ondes radio, pauvre humanité pathétique. Peu importe : le sentiment est toujours le même, flamboyant et intense comme au premier jour. Une boulimie compulsive. Nécessaire. Vitale. Ce rapport, Dylan le connaissait avec la photographie. Mais, ce qui importait ici même, en cet instant présent, c’est que Sid connaissait cette passion musicale, dans ses formes, dans ses nuances, dans ses qualités et défauts, dans sa beauté absolue. La question se posait malgré tout : Dylan avait-il posé la bonne carte sur la table ? Sign of the times est-il le bon choix ? Et Sid B, sera-t-il en être un juge intransigeant et froid ou éloquent et prévenant ?

Dylan observait Sid avec beaucoup d’attention, et une certaine appréhension – allait-il lire dans son regard les mots de « mauvais » ou de « j'en foutiste », qu'il avait déjà lu tellement de fois dans les regards des autres ? Oh, ce n'était pas d'être jugé, dont il avait besoin : il l'avait déjà fait lui-même tellement de fois, que cette conclusion amère résonnait clairement dans son esprit. Une sorte de seconde peau épaisse et étouffante, dont il ne parvenait plus à se débarrasser. Une ombre qui, contrairement à celle de Peter Pan, refusait irrémédiablement de le quitter. Il n’avait pas besoin que l’on juge Monroe, ou que l’on juge ce dernier de la mauvaise manière, parce qu’il aurait fait le choix du mauvais morceau pour commencer le tout. A vrai dire, il ne savait pas trop ce que l’homme en face de lui allait lui dire. Des reproches, des critiques ? C’était probablement ou pas son genre. Alors quoi ? Il était difficile, voire impossible, de s'attendre à une réaction en particulier : Dylan ne connaissait son comportement que vis-à-vis de relations-éclairs. Alors qui était le Sid B sentimentalement impliqué ? Si tant est qu'il puisse l'être, bien sûr, mais l'idée lui apparaissait comme fortement probable.

J’aurais dû faire plus d’effort. J’aurais dû réfléchir un peu plus quant au choix de la chanson. Merde ! T’as pas le droit à l’erreur, Dylan. Ce n’est pas de ta misérable vie dont il s’agit, c’est celle de Monroe ! C’est ça, ronges-toi bien les ongles et ne quitte surtout pas le grand blond du regard. Il faut savoir rebondir, et le remettre à sa place s’il le faut. Sans sortir les crocs, on se calme, du calme !

Le morceau venait de prendre fin. Sur le moment, l'affirmation de Sid lui fit froncer les sourcils. Peut-être était-ce l'amertume de la vérité qui lui caressait la gorge et ébranlait profondément son esprit, à moins que ce ne soit simplement cette impression d'avoir fait le mauvais choix, de plaider coupable. « Oui. Il a quasiment tout fait sur son dernier album » Mais il venait tout juste de dire que le morceau était simple dans sa composition, et si c’était une question piège ? A laquelle Dylan aurait mieux fait de répondre « j’en sais rien ». « Je n’ai peut-être pas choisi son meilleur morceau, mais il est doué ! » Il l’était, du moins. Tel un bon élève face au maitre d’école, il se trouvait incapable de remettre la moindre parole de Sid en question. Il encaissait et il s’exécutait. Mais au lieu d’écrire trois titres de chanson, c’est le nom du dernier album de Monroe qu’il nota sur son bout de papier. Il avait fait ses devoirs, il savait de qui Sid parlait. Damian Henley n’était pas seulement un pianiste de renom, pas seulement un producteur, il était critique musical. « Quand tu dis on verra, ça veut dire que tu me tiendras au courant ? J’aurai des nouvelles ? » Son regard dévia légèrement, et se posa indistinctement sur l'autre côté de la salle. Malgré son esprit confus et gorgé de perplexité, l'oreille attentive que lui prêtait Sid le rassurait, un peu.

Halloween
Feat. Sid & Dylan
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Sid B. Fergusson
Jeu 23 Juil - 0:09
« Je laisserai Damian en juger » Dit-il afin de trancher et de ne plus revenir à ce sujet. Beaucoup trop de personnes se disaient doués, de nos jours. Doué dans la vision d’un musicien, et dans la vision d’un producteur, n’a pas le même sens, le flair se veut différent. C’est pour cette raison que Damian était mieux placé que lui, sur cette question. Et dites, Dylan voulait-il l’opinion de Sid, ou voulait-il bénéficier d’un piston que Sid n’accordait jamais, à personne ? Qu’importe la réponse, il venait de lui offrir les deux. Son avis, le plus honnête qui soit. Et il s’apprêtait à faire ce qu’il n’a encore jamais fait, glisser un nom à l’oreille de Damian et insister pour qu’il s’y penche. Sans doute, ne s’en rendait-il pas compte, mais Dylan venait d’accomplir un exploit ! Au fond, Sid l’aimait bien ce mec un peu différent, un peu drogué, mais d’un talent incontestable. Car il est vrai, Sid a le profil de la Rockstar capricieuse et difficile. Étiquette collée par les médias, depuis des années. Alors même qu’il s’est considérablement retiré du milieu des potins et scandales, cette image continue à faire partie de sa personne. Je peux bien également qualifier cela de préjugés. Pouvait-il y échappé ? Au mieux, ne passerait-il pas d’un préjugé étroit ou très partisan à un préjugé plus consensuel, d’un point de vue très superficiel à un point de vue mieux étayé ? Au bout du compte, tout ne repose-t-il pas sur des préjugés ? Peut-il réellement en finir avec eux ? Ou est-il condamné à faire avec à un moment ou à un autre, si ce n’est, à tout moment de son existence ? Sid ne peut pas en finir avec les préjugés. Car ses préjugés sont naturels, nécessaires et indéracinables. Le jugement réfléchi ne joue qu’un rôle secondaire et limité dans nos conduites. Que Dylan ait eu des pensées à propos de Sid n’a rien d’étonnant, c’est plus que naturel. Qu’il se soit rendu compte de lui-même qu’il n’était pas vraiment tout ce qu’on peut raconter sur lui est une preuve contre les préjugés, et c’est on ne peut espérer mieux.

Toutefois, il est nécessaire à mes yeux de dire que Sid est loin d’être un ange, et il est encore moins parfait. Il a des défauts de « Diva » lorsque son esprit se retrouve brouillé, pressé, ou son égo un peu trop blessé. C’est tout le secret des apparences pour tabler sur un autre sujet tout en gardant un fil intime avec le premier. Le soleil, petit disque brillant à l'horizon, est une apparence. Il n'est pas tel qu'il paraît. De même la voie lactée. De même le grain de la peau. Nous n'en voyons ni la composition, ni les causes. Le réel est simplement ce que l'esprit comprend de ce qu'on lui montre. Ce n'est qu'une meilleure compréhension de l'apparence, qui est toujours ce qu'elle doit être, sans jamais être ultime. C'est pourquoi les apparences sont innocentes de nos erreurs. Entre nous, bien des personnes ont déjà « jugé » de Sid qu’il était un être tout-à-fait normal comme vous et moi, avec qui l’on pouvait se permettre certaines choses, comme l’a fait Dylan. Cela soit malheureux pour eux, ils ont fini par regretter une telle observation par la suite. Que cherchais-je à dire ? Ni plus ni moins que Sid est une personne capable d’adapter son apparence en fonction de la personne qui lui fait face, et en fonction de ses actes. « Tu me prends pour qui, une secrétaire ? » Accompagnant ses paroles d’une gestuelle descriptive, soupirant légèrement tel un homme épuisé d’avoir fait tant d’efforts en quelques secondes.

« Si ton mec vaut le coup… » Il posa son regard bleu sur le nom qu’avait noté Dylan sur le bout de papier, et plus il s’y attardait, plus ses souvenirs se mettaient en marche…un visage plus ou moins clair apparu dans son esprit. Peut-être bien, qu’il avait un jour rencontré ce Monroe Elderson. « Si ton Monroe est une pépite, alors t’auras des nouvelles d’une façon ou d’une autre » Il rangea le papier dans une page de son carnet à notes. Il est certain qu’il oubliera d’en parler à Damian pendant quelques jours, mais il suffira qu’il replonge dans ses notes pour qu’il se souvienne de ce qu’il devait faire. Son regard retrouvant celui de Dylan. « Pour ce qui est de toi et moi, je pourrai te recontacter pour une nouvelle collaboration. T’es l’un des rares photographes qui sache vraiment me mettre en valeur » Sarcastique ou sérieux ? Avec Sid, c’était les deux à la fois. Son petit cœur de Diva n’est jamais loin. Et que l’on pense ce que l’on veut, mais le talent de Dylan, il l’avait vu, il l’avait reconnu, et il n’était pas bien prêt de l’abandonner. « Pour l’heure amigo, j’ai du pain sur la planche, alors on se dit à un de ces quatre ! » Il le gratifia d’un client d’œil prononcé. Et comme si Dylan n’existait plus, il reprit sa guitare en main et se replongea dans son travail. Car il est vrai, il avait bien du boulot à finir aujourd’hui.

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Jeu 30 Juil - 3:04


Processed Beats


Il était surpris, d’être ainsi à court de moyen et de répartie. Cela le déstabilisait plus qu’il ne voudrait bien laisser paraitre. Le charisme de Sid lui était étouffant, écrasant tout élan contradictoire ou provocateur de sa part. Il n’en pouvait plus. Il se pinça patiemment la base du nez en serrant les dents, fermant les yeux un instant d’épuisement. Et d’énervement. La veine sur sa tempe saillait étrangement. Parce que non, là, il n’en pouvait plus. Ça n’allait pas. Le bleu du regard de l’homme en face et sa désinvolture naturelle le calmèrent instantanément. Il se frotta le poing, l’air infiniment plus calme et impassible. Il se contenta de lui lancer un sourire suffisant, face à la question qui n’en était pas une. Lui, il l’imaginait bien en secrétaire, dans un monde imaginaire ou Sid et son égo ne seraient pas aussi lourds. Un monde plus docile, plus fantasque que fantasmé. Il y avait une raison particulière pour laquelle il se trouvait ici. Autrement, il était certain que Dylan n’aurait jamais collé les pieds dans un endroit où il y avait plus de vert que de béton et où on pouvait trébucher au moindre regard confiant lancé par le Maitre des lieux.

il capta brusquement du coin de l’œil le mouvement de la Rockstar, le bout de papier balancé entre deux pages perdues de son bloc-notes. Réalisant que Sid n’était pas le mec le plus fiable qui soit. Il avait un pressentiment que ce sera le hasard qui fera en sorte que Sid puisse à nouveau tomber sur le bout de papier, chercher son origine et son but, pour finir par appeler Damian et lui filer le nom de Monroe. Il prit une profonde inspiration, se pinça la base du nez pour éviter de hurler.

« Tu sais où me trouver »

Pour la nouvelle collaboration, dans l’éventualité que Sid, qui n’est pas une secrétaire, daigne appeler Dylan pour un nouveau projet. En réalité, il adorerait pouvoir à nouveau avoir Sid pour modèle. Le mec était beau à damner un saint. Il avait un charisme et une aura l’entourant unique au monde. Il savait poser, il savait choisir ses vêtements. Il se laissait guider sans rien imposer. Il savait faire confiance au talent de Dylan. Pour le plus grand plaisir de ce dernier. Rares sont les personnes à ne pas le juger et à croire sans enquête préalable à son talent. Du plus loin que se souvienne Dylan, sa réputation lui avait toujours causé des problèmes. Des gros, des petits. Mais toujours, toujours, toujours des emmerdes. C’est un début d’emmerde qui avait mis Sid sur son chemin. Une opportunité qu’il voulait aussi bien bénéfique pour lui, que pour Monroe.

« Ouais, on se dit à bientôt ! »

Il esquissa un sourire, avant de ne quitter les lieux. En tête, c’est Monroe qu’il avait. Et sans perdre une seconde, il pianota un moment sur son téléphone, un message envoyé à Ciaran Flowers. Il fallait taper sur toutes les portes.

-Topic Terminé-

Halloween
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